L’Etat du Sénégal, à travers le Ministère des Finances et du Budget, en collaboration avec la Banque mondiale et le Secrétariat du Global Shield ou Bouclier mondial, organise depuis le 23 juillet 2024 un atelier sur le financement des risques climatiques et de catastrophes (Frc).

Les parties prenantes ont procédé le 24 juillet, au lancement du processus national du Sénégal à l’initiative Global Shield. Représentant le ministre des Finances et du Budget, Mouhamed Konaté a déclaré que cet atelier consacre le démarrage officiel du processus pays lié à l’initiative Global Shield ou Bouclier mondial qui, comme vous le savez, vise, entre autres, à mettre en place des dispositifs stratégique et opérationnel permettant le renforcement de la résilience financière des personnes et pays vulnérables face aux risques climatiques croissants.

«Il convient de rappeler que le Sénégal a été choisi parmi les huit (8) pays ciblés pour la première phase de l’initiative Global Shield.

A ce titre, le Secrétariat du Global Shield a porté à la connaissance de l’Etat du Sénégal, par lettre datée du 04 octobre 2023, de la possibilité de bénéficier du financement des risques climatiques et de catastrophes, grâce aux ressources du Bouclier mondial », a ajouté le conseiller technique du ministre.

Il informe que le Global Shield dispose d’une dotation de 270 millions d’euros et fournit une combinaison d’assistance technique et de soutien financier aux pays bénéficiaires.

Ainsi, à la fin du mois octobre 2023, a—il dit, le Sénégal a signé son adhésion à l’initiative qui permettra de bénéficier d’appuis au titre du Fonds fiduciaire du Bouclier mondial, pour le renforcement du volet « adaptation/résilience » au changement climatique.

Selon Mouhamed Konaté, depuis l’adhésion du Sénégal à cette initiative, le Ministère en charge des Finances, en collaboration étroite avec les ministères sectoriels, a entamé une planification du processus, avec l’assistance du Secrétariat de l’initiative, qui aboutit aujourd’hui à l’organisation de cet atelier consacré au lancement officiel processus pays.

«Le Global Shield permettra de renforcer les instruments de mobilisation des ressources durables, notamment celles identifiées dans le Document cadre de financements durables, à travers des mécanismes de rétention et de transferts de risques, qu’ils soient ex-ante ou ex-post.

Relativement à ce document cadre, je voudrais signaler qu’il n’intègre pas les mécanismes de financement des risques de catastrophes et ne concerne pas le secteur privé non plus », a expliqué M. Konaté.

Il a affirmé qu’une stratégie plus englobante de financement de ces aspects est en cours d’élaboration, avec l’appui de la Banque mondiale, pour élargir la palette des mécanismes de mobilisation de ressources en faveur du Développement durable et de la gestion des risques climatiques.

Selon lui, un des principaux défis à relever réside dans le besoin de financement afin que le Sénégal puisse mener à bien sa politique climatique et atteindre ses objectifs de développement durable dans les années à venir.

«Récemment, le 22 juin 2023, le Sénégal s’est engagé dans une dynamique de verdissement de son économie avec l’appui du groupe des partenaires internationaux.

Ainsi, les autorités du Sénégal et le Fmi sont parvenus à un accord de financement au titre de la Facilité pour la résilience et la durabilité (Frd).

L’accord Frd prévoit de soutenir les objectifs nationaux d’atténuation du changement climatique, d’accélérer l’adaptation du Sénégal au changement climatique et d’intégrer des considérations relatives au changement climatique dans le processus budgétaire », a confié le conseiller technique du ministre des Finances.

Actu-Economie

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