Après 3 renvois, Mass Ndiaye a fait face, lundi, au juge du tribunal des flagrants délits de Dakar. Il est poursuivi pour attentat à la pudeur avec violence par N. Diouf, une petite fille âgée de 12 ans. Selon la présumée victime, le prévenu aurait tenté d’abuser d’elle dans sa chambre, confie l’Observateur. Des allégations balayées d’un revers de la main par l’agent dans un service de nettoiement.

Selon le prévenu, cette histoire est montée de toutes pièces par la plaignante. Étant ami avec le nommé Mor, oncle de la mineure, Mass Ndiaye passe le plus clair de son temps chez les Diouf. Mass raconte que le jour des faits, il était venu récupérer sa moto que son ami devait réparer.

Selon toujours ses déclarations, sur les lieux, il a eu subitement envie d’aller aux toilettes. Habitué des lieux, il se dirige directement aux toilettes. En rebroussant chemin, il s’est heurté à N. Diouf qui, dans la foulée, lui donne une tape. Mass poursuit la petite pour la rendre cette tape.

D’après Mass, la course-poursuite s’est terminée dans la chambre de la mineure de 12 ans.

Après lui avoir rendu sa tape, Mass sort de la chambre pour rejoindre son ami. Il souligne qu’ « il n’a fait que 2 minutes dans ladite chambre avec la petite. Et en sortant, il a croisé son ami qui l’exhorte à laisser la gamine tranquille ». Ce récit est la version du prévenu.

L’autre version racontée par la présumée victime N. Diouf anéantit tout ce que l’homme de 41 ans a tenté de faire croire aux éléments enquêteurs et le Tribunal. D’après la mineure, le prévenu l’a trouvée dans sa chambre et a voulu avoir des relations sexuelles avec elle. Selon N. Diouf, ils étaient tous les deux presque nus.

Le prévenu avait baissé son pantalon et celui de la petite.

Selon toujours les déclarations de la partie civile, Mass était sur le point de monter sur elle. N’eût été son oncle, le pire allait se produire. En tombant net sur la scène, Mor entre dans une colère noire. Il s’est défoulé sur le prévenu. Alertés par les cris, les voisins entrent dans la danse. A la barre, Mass Ndiaye conteste les faits.

Le prévenu persiste et signe qu’il n’a jamais touché la plaignante. Le procureur de la République a requis l’application de la loi pénale. L’avocat de La défense plaide pour la relaxe pure et simple de son client. Affaire mise en délibéré le 18 décembre 2023.

pressafrik

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4 commentaires

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