À l’approche de l’hiver, il n’est pas rare de sentir son corps se défendre contre les virus et autres maladies associées au froid. Mais, la présence de ganglions au cou ou à la gorge doit-elle être source d’inquiétude ?

Ces organes assurent une fonction de filtre pour le système lymphatique (vaisseaux responsables de faire circuler la lymphe).

Se sentir malade, affaibli, s’accompagne parfois de la présence de ganglions au cou ou à la gorge. Et si ces grosseurs sensibles au toucher sont parfois incommodantes, elles n’en demeurent pas moins utiles. Et pour cause, ces organes assurent une fonction de filtre pour le système lymphatique (vaisseaux responsables de faire circuler la lymphe).

En clair, ils nettoient ce liquide transportant les globules blancs de ses bactéries et autres corps étrangers. Mais, leur manifestation peut aller de la maladie la plus anodine, à des pathologies graves. Alors, quand faut-il s’inquiéter ?

Les maladies bénignes
L’activation des ganglions présents dans le cou ou la gorge peut se faire pour diverses raisons. Et notamment pour l’angine. Qu’elle soit virale – dans sa forme la plus fréquente – ou bactérienne, cette maladie inflammatoire des amygdales s’accompagne le plus souvent de ganglions du cou gonflés, et douloureux, parmi d’autres symptômes (fièvre supérieure à 38°C, augmentation du volume des amygdales…), décrit le site de l’Assurance maladie Ameli.

Aussi, ces petits sacs en forme de haricots peuvent se manifester lors de la contraction d’une pharyngite, d’une grippe ou d’un rhume. Plus généralement, ils apparaissent lors d’une infection ORL.

Les pathologies graves
Si les ganglions sont souvent associés à des maladies bénignes et passagères, ils peuvent aussi révéler des pathologies bien plus graves, comme le cancer de la bouche et de la gorge. Selon Ameli, les symptômes s’accompagnent notamment d’une grosseur au niveau du cou, décrite comme étant un « ganglion augmentant progressivement de volume et non-douloureux ».

L’Institut Curie met également en avant le lymphome non hodgkinien (LNH) ainsi que le lymphome hodgkinien.

En effet, à cause de la prolifération excessive des lymphocytes au niveau des ganglions, ces derniers ont tendance à grossir.

Pour diagnostiquer cette maladie qui touche plus de 11.000 personnes chaque année (pour le lymphome non hodgkinien), il faut recourir à une biopsie des ganglions concernés, ainsi qu’à des examens d’imagerie. Et ce, pour évaluer l’étendu de la maladie.

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