Google est en train de repenser son modèle publicitaire, pour s’adapter aux chats d’IA générative. La firme teste ainsi depuis des mois l’injection de réclames directement dans les conversations avec l’IA Gemini. Google devrait déployer ces publicités plus largement au cours des prochains mois.

Vous aussi, vous trouviez étrange que Google n’ait pas déjà mis de la pub dans vos conversations avec Gemini ? N’ayez crainte ! La firme est déjà sur le coup depuis des mois. Et à en croire un rapport de nos confrères de Bloomberg, les réclames vont bel et bien s’immiscer dans les échanges avec son IA – du moins, pour les utilisateurs qui ne paient aucun abonnement… mais aussi, peut-être, d’autres groupes d’utilisateurs payants.

Selon nos confrères, l’injection de publicités dans les échanges a en effet commencé sur les sites iAsk,

Liner et d’autres plateformes dont le service s’appuie sur l’API (interface de programmation) de Gemini. Et il semble que la firme est à ce stade assez satisfaite de ces impressions publicitaires, qui ont donc toutes les chances d’être intégrées à une stratégie de monétisation plus globale.

Google devrait prochainement insérer des publicités dans vos conversations avec Gemini
Un représentant de Google confirme ainsi que “AdSense for Search est disponible pour les sites internet qui veulent montrer des publicités pertinentes dans leurs expériences d’IA conversationnelles”. L’arrivée de la publicité dans les chatbots dopés à l’IA est en soi une évidence. Les services d’IA générative sont en effet extrêmement difficiles à monétiser.

Ils font pour l’heure plus facilement perdre de l’argent aux grandes firmes qui les éditent que le contraire.

OpenAI, pure player du secteur, ne s’attend par exemple pas à trouver l’équilibre financier avant 2029. Avec des prestations comme la Recherche approfondie provoquant des coûts exorbitants en termes d’utilisation de ressources de calcul.

C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles ces services cherchent aussi à rendre l’exécution de leurs modèles moins lourde sur les infrastructures qu’ils louent à des acteurs comme Microsoft Azure.

Dans le même temps, l’ensemble du secteur est dans une course aux parts de marché. Une course qui empêche de définir des tarifs trop élevés – même si l’atteinte de tels point tarifaires rendraient l’exploitation des modèles plus soutenable économiquement.

Gemini

Part.
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