C’est la tristesse, la consternation mais également la colère noire dans les rangs du monde sportif goudompois. A l’origine de cet état d’esprit, l’interdiction de la tenue des phases finales départementales des navétanes qui avaient été prévues à Tanaff, dans l’arrondissement de Simbandi Brassou.

A l’origine de ce coup de théâtre, une “odeur politique de mauvais goût”, explique Vieux Dieme, le président de l’organisme départemental de coordination des activités de vacances ( ODCAV). À l’en croire, le maire de la commune de Tanaff, Léonce Zale, “ne supporte pas que le président du conseil départemental, Moussa Bocoum soit le parrain de ces phases finales”.

Le président de l’ODCAV, qui déplore l’attitude du maire de Tanaff, trouve que “le sport n’est pas un terrain où il faut transférer les rivalités politiques”.

Rappelant l’histoire, il rapporte que lors des dernières phases finales, “c’est bel et bien l’édile de Tanaff qui était le parrain à Mangaroungou et, c’est à cette occasion qu’il avait été décidé que le président du conseil départemental sera le parrain de l’édition de 2023 et concernant le maire une demande de soutien lui sera adressée”.

Joint au téléphone, le maire dément toutes “ces informations créées de toutes pièces”, d’après lui. Léonce Zale se demande où est ce qu’il aurait pris le pouvoir d’interdire une finale départementale. Et d’expliquer qu’il avait été clair avec les responsables de l’ODCAV.

“Je leur avais posé deux questions : pourquoi voulez-vous tenir les phases finales à Tanaff et qui serait le parrain ? Les jeunes avaient trouvé que Tanaff offrait le meilleur cadre et que le président du conseil départemental avait été choisi comme parrain”. Le maire leur avait rétorqué qu’il n’accorderait pas de subvention à des jeunes qui ont choisi un adversaire politique comme parrain.

Il leur avait également notifié que si le président du conseil départemental est parrain “moi, maire, je ne viendrai pas à la rencontre parce qu’il ne vient pas aux rencontres que je préside ou parraine”.

“Le président du conseil départemental et moi, sommes de la même localité et du même parti mais nous ne nous entendons pas pour des intérêts politiques”, assène-t-il.

Sur les raisons fondamentales de l’interdiction des phases finales, Léonce Zale explique que lors de la demi-finale, il y avait des scènes de violences avec des jets de pierres suivis de séquestration des éléments de la gendarmerie qui a usé de coups de feu en l’air pour dissuader les jeunes mal intentionnés qui voulaient s’attaquer aux forces de défense et de sécurité.

“C’est pour cette raison que l’autorité préfectorale a pris la sage décision de suspendre les phases départementales pour éviter que le pire ne se produise”, conclut-il.

seneweb

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