Les travailleurs de la justice affiliés au Sytjust ont décidé d’exécuter leur mot d’ordre de grève dont le préavis avait été déposé sur la table des autorités, le 19 octobre dernier.
«Le Sytjust a décidé d’observer une grève de 48 heures, à partir de demain (ce jeudi 23 novembre), pour s’insurger contre le dilatoire du ministre de la Fonction publique et contre le sabotage de la réforme du statut particulier du cadre des fonctionnaires de la justice», indique un communiqué du syndicat des acteurs judiciaires.
Les syndicalistes du secteur de la justice sont vent debout contre le ministre de la Fonction publique, qu’ils accusent de bloquer le reclassement des greffiers à la hiérarchie A2 et le reclassement du personnel dans le corps des assistants des greffes et parquets.
Le Sytjust s’insurge contre ce qu’il appelle une «dénaturation» des délibérations du gouvernement commise par des juristes du ministère de la Fonction publique. Pour les syndicalistes, ces derniers ont falsifié le projet de décret portant statut particulier des fonctionnaires de la justice.
Plusieurs rencontres liant les ministères de la Justice, de la Fonction publique et des représentants du Sytjust, ont été tenues pour tenter d’arrondir les angles.
Elles n’ont pas eu l’effet escompté. Me Aïssata Tall Sall, ministre de la Justice avait reçu le secrétaire général du Sytjust et son chargé des revendications. Au cours des débats, elle avait promis de porter le combat de ces derniers auprès du gouvernement et du président de la République.
Du côté du département de la Fonction publique, l’on se défend crânement contre les accusations de blocage du reclassement des greffiers à la hiérarchie A2 et le reclassement du personnel dans le corps des assistants des greffes et parquets.
«Les travailleurs de la justice doivent aller faire une formation en 14 mois. Finalement, le séjour de formation a été réduit à 12 mois. Tout le monde l’a fait. Les acteurs de l’éducation et de la santé l’ont fait», avait avancé une source de WalfQuotidien.
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