« L’Europe peut-elle recoloniser l’Afrique ? » Cette interrogation du journaliste Alain Foka trouve sa réponse dans d’énormes faits qui récusent la présence de l’occident dans le nouveau quotidien Africain. Dans ce continent noir divisé par le colon, germent de nouvelles idéologies tendant à combattre cette méthode d’agir de l’occident pour contraindre l’Afrique à l’obéir.
Autrement. La méthode est tellement élégante qu’elle constitue un brouillard aux yeux de certains citoyens africains. Mais elle est vite décryptée par ces nouvelles générations qui y décèlent une nouvelle forme de colonisation. Intellectuellement.
Elles appellent cela : le néocolonialisme.
Combattre cela, c’est aussi, être indépendant dans tous les domaines. L’autonomie alimentaire, reste une préoccupation majeure dans nos sociétés. Elle nécessite une parfaite concentration de nos efforts énergétiques, notre disponibilité éternelle et notre engagement permanent.
Ainsi, cela veut aussi que l’on évite la permanence de certains débats portant sur certains sujets qui doit obnubiler plus les pays émergents que nous pays encore en voie de développement.
Débattre sur l’homosexualité pendant des heures dans un pays qui a déjà socialement et juridiquement jugulé la question, comme le Sénégal, n’est que perdre du temps devant les grandes attentes des populations.
Celles-ci axent leurs priorités sur le développement de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, vecteurs d’une autosuffisance alimentaire telle que prônée par nos gouvernants ; sur une bonne éducation génératrice de futures cadres éveillés sur les enjeux futurs ; sur la santé permettant au citoyen lambda de se soigner sans déployer de gros frais, etc.
Alors, doit-on avoir le temps d’inviter un Mélenchon pour nous attarder sur la question de l’homosexualité.
Sachant que tous les pays promoteurs de cette autre vie sexuelle ont déjà réglé ces priorités majeures. Parce qu’ils sont déjà développés.
Susciter ces genres de questions risquerait alors d’être une manière pour l’occident de divertir encore l’Afrique dont la jeunesse sert de bouclier contre le néocolonialisme.
Régler une telle question devrait conduire Ousmane Sonko premier ministre du Sénégal, inviteur d’un Mélenchon sous sa casquette de défenseur d’une « France insoumise » à rappeler sa promesse de « criminaliser » ce phénomène au Sénégal.
Cette société sénégalaise ne tolère pas l’homosexualité.
Des évènements dramatiques vécus à Kaolack ou on avait réprimé un supposé homosexuel exhumé et brûlé, confirme cette intolérance. Juridiquement le code pénal sénégalais réprime le phénomène. La preuve par la condamnation à 8 ans de prisons de 9 homosexuels en 2009 par le tribunal des flagrant délit.
C’était précisément le 06 janvier de cette année.
Autant dire que doit finir le temps du verbiage, place au temps de l’action pour développer ces secteurs prioritaires suscités, et soulager le citoyen impatient et exigent.
Amadou Seck, journaliste-communiquant…
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