À l’Hôpital général Idrissa Pouye, le calvaire des patients en attente de néphrolithotomie percutanée (Nlpc) pour l’ablation des calculs rénaux semble interminable. Cette opération, suspendue depuis plusieurs mois, est causée par un manque d’équipement crucial, plongeant les patients dans une situation douloureuse et incertaine.

Mademba, sexagénaire souffrant de coliques néphrétiques, endure une douleur constante depuis des mois. La maladie, dite lithiase urinaire dont il souffre, lui cause des douleurs intenses localisées dans la région lombaire et s’étendant jusqu’aux organes génitaux.

Bien qu’il ait maintenu ses rendez-vous médicaux à l’hôpital, la Nlpc, censée le soulager de ses calculs rénaux, est repoussée à chaque fois.

D’après L´Observateur, le problème est attribué à la panne de l’amplificateur de brillance, l’outil essentiel guidant le chirurgien pendant l’intervention. Cette défaillance technique, signalée depuis juillet, compromet la réalisation des Nlpc à l’hôpital.

Mademba et d’autres patients se retrouvent ainsi dans une attente pénible et angoissante, sans savoir quand ils pourront enfin bénéficier de l’opération salvatrice.

À en croire le journal, des dizaines de patients sont dans une situation similaire, contraints d’attendre des périodes parfois excessivement longues avant de pouvoir être opérés.

L’hôpital Idrissa Pouye est la seule structure publique proposant ce type de traitement, tandis que l’hôpital Cheikh Ahmadou Bamba Khadim Rassoul de Touba, bien qu’ayant l’équipement nécessaire, n’est pas encore opérationnel dans ce domaine.

Face à cette impasse, les alternatives proposées, comme une intervention chirurgicale classique ou la pose d’une sonde double J, bien que palliatives, ne sont pas sans risques pour les patients.

En effet, outre les complications possibles, une attente prolongée peut conduire à des dommages rénaux graves voire irréversibles.

Cette situation récurrente souligne les difficultés d’approvisionnement en équipement médical et en consommables dans certains établissements de santé, mettant en péril le bien-être et la santé des patients.

En attendant la résolution de ces problèmes techniques, Mademba et d’autres patients sont plongés dans une angoisse persistante, espérant une intervention médicale qui se fait attendre.

pressafrik

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