Les syndicats travailleurs de la justice sont en ordre de bataille contre l’arrestation de leur collègue, Me El Hadji Ngagne Demba Touré, arrêté à son domicile, hier mercredi matin puis transféré à la prison de Rebeuss après son audition. L’Union nationale des travailleurs de la justice (UNTJ) exige la libération immédiate et sans condition de Me Touré.
Ils n’ont pas attendu longtemps pour le dénoncer l’arrestation, hier mercredi matin, à son domicile, puis transféré à Rebeuss, et exiger la libération de leur collègue, Me El Hadji Ngagne Demba Touré.
Dans un communiqué rendu public hier, l’Union nationale des travailleurs de la justice (UNTJ) fait bloc avec le Syndicat des Travailleurs de la Justice (SYTJUST) pour condamner l’arrestation et exiger la «libération immédiate et sans condition» de leur collègue.
L’Union nationale des travailleurs de la justice dénonçant «la traque éhontée dont Me Touré est victime et qui l’avait contraint à l’exil pendant six mois, invite tous les travailleurs de la justice à un arrêt immédiat de travail et particulièrement aux greffiers d’interrompre les audiences et les interrogatoires en cours et ce, jusqu’à la libération sans délai de notre camarade».
Me Touré, greffier de formation, a été arrêté hier matin à son domicile, quelques jours après son retour d’exil de plus de six mois au Mali, dans le cadre de l’exécution d’un mandat d’arrêt international.
Le responsable des jeunes Patriotes, est visé par six chefs d’inculpations notamment, association de malfaiteurs en rapport avec une entreprise terroriste, offense au chef de l’État, actes de nature à compromettre la sécurité publique ou ayant entrainé des troubles politiques graves et atteinte à l’autorité de la justice et d’outrage à magistrat.
sudquotidien