La gestion des risques agricoles a fait l’objet d’un atelier hier entre les différents acteurs du secteur. Le but était de partager les connaissances et outils pour mieux faire face aux menaces qui pèsent sur le secteur agricole.

 Au Sénégal, les agriculteurs sont exposés aux risques de production, de marché et de nature politique. «Les risques de production sont liés entre autres aux effets du changement climatique, aux maladies et au processus de salinisation des terres», indique Pape Malick Ndaw. Le Secrétaire général du ministère de l’Agriculture, de l’équipement rural et la souveraineté alimentaire s’exprimait hier à l’ouverture de l’atelier de partage de connaissances pour appuyer la conception d’un projet de gestion des risques agricoles. L’objet de la rencontre était de présenter le projet Gestion des risques agricoles (Gra) en vue de recueillir les contributions et les engagements des parties prenantes du processus de la Plateforme pour la gestion des risques agricoles (Parm), en l’occurrence les structures étatiques, les partenaires techniques et financiers, le secteur privé, la Société civile et les organisations de producteurs sur le projet.

Le projet Gra a été élaboré avec l’appui des experts de la Parm et du Mécanisme de financement pour l’envoi de fonds (Mfef) du Fida. Il est structuré en quatre composantes : il s’agit de l’accès à l’information sur la gestion des risques, de l’utilisation des envois de fonds en tant qu’outil de gestion de risques agricoles, du développement des capacités pour la gestion des risques agricoles et de la coordination et gestion des connaissances.

En partenariat avec le ministère en charge de l’Agriculture, la Parm contribue, selon Jean-Claude Bidogeza, spécialiste technicien, à diminuer l’impact des risques agricoles. Elle intervient sur certains instruments de gestion des risques dont les envois de fonds, l’accès à l’information des marchés et le renforcement de capacités comme outils de gestion des risques. «L’idée est d’intégrer la gestion des risques agricoles dans le plan d’investissement agricole», a dit Mattéo Marchisio. Selon le représentant du pays (Sénégal), directeur du Bureau régional du Sahel du Fonds international de développement agricole (Fida), son organisation appuie le Sénégal dans cette gestion. «Les gens qui reçoivent des transferts d’argent sont plus résilients aux chocs climatiques. Malgré cette résilience plus forte, ils n’arrivent pas à accéder aux services financiers, souvent ils reçoivent les transferts de façon informelle et cela les limite pour développer des stratégies à long terme», explique Frédéric Ponsot.

A travers le projet Gra, indique le spécialiste transfert d’argent et inclusion financière à Fida, l’Ong accompagne les agriculteurs à entrer en relation avec les prestataires de services financiers et à développer des stratégies à plus long terme et en bénéficiant aussi des services de conseil agricole des agences gouvernementales.
lequotidien

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