Les divergences qui existaient entre l’intersyndicale des travailleurs de l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (IPRES) et le Top Management ont été largement aplanies. Plusieurs points d’accord ont été finalement trouvés. Sous le leadership du Conseil d’Administration, bon nombre de doléances ont été satisfaites. Il s’agit de plusieurs indemnités, notamment celles liées à la Covid et au risque médical qui concernent particulièrement les agents des centres médico- sociaux (CMS) de l’Institution.

L’IPRES est d’ailleurs la seule Institution africaine de prévoyance sociale à accorder gratuitement une prise en charge sanitaire et sociale à ses 140 000 Allocataires. Une décision qu’elle supporte malgré les injonctions répétées de la CIPRES l’organisation faîtière des Institutions sociales du continent.  Cette mesure à caractère social coûte annuellement près de 4 milliards à l’Institution.  Au final et avec l’implication personnelle du PCA, toutes les indemnités ont été payées au personnel. Pour les autres points de revendication, le Conseil d’Administration a mandaté son Vice-Président Mody Guiro pour poursuivre les négociations avec les travailleurs afin de trouver des solutions structurelles à même de ramener la sérénité au sein de la boîte.

De même, une commission mixte composée de représentants de la Direction générale, des syndicats et du Conseil d’Administration poursuivra aussi la réflexion notamment pour ce qui concerne un meilleur déploiement du capital humain de qualité dont regorge l’IPRES.

Tout est bien qui finit bien dans cette Institution sociale qui est en pleine phase de mise en œuvre du Grand Projet de modernisation et d’harmonisation des systèmes d’information (Ndamli), un projet  numérique de grande envergure qu’elle partage avec l’Institution sœur la Caisse de sécurité sociale. À terme, avec le déploiement complet de ce projet novateur récemment primé au Maroc comme meilleur projet informatique africain de Prévoyance sociale, il sera possible par exemple de procéder à la liquidation d’une pension en 48 heures maximum au lieu du délai actuel de 45 jours.

De plus, ce projet est une aubaine pour les entreprises sénégalaises qui auront le loisir d’avoir L’IPRES et la Caisse de sécurité sociale en version entièrement numérique et il est désormais possible de se faire immatriculer et de faire ses déclarations sociales en ligne.

En outre, ce projet permettra aux deux Institutions sociales de lutter efficacement contre le fléau de l’évasion sociale qui leur faisait perdre beaucoup d’argent à cause du vieux système dit manuel. Ce projet « Ndamli »plonge littéralement L’IPRES et la Caisse de sécurité dans une véritable révolution numérique avec l’appui technique de l’intégrateur international CATALYST dont le système Oracle, leader mondial des bases de données, est connu pour sa qualité, son efficacité et son efficience.

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