Originaire de Joal-Fadiouth, Lalita, de son vrai nom Lala Diouf, est l’une des nouvelles voix prometteuses de la musique urbaine sénégalaise. À seulement 18 ans, cette jeune artiste Sérère et lycéenne navigue entre ses études et sa passion pour la musique.

Inspirée par Ronisia, portée par sa mère et entourée d’amis fidèles, elle forge son chemin avec une détermination sans faille. Entre Afrobeat, pop urbaine et rythmes acoustiques, elle impose déjà son style.

À Joal-Fadiouth, terre natale de Léopold Sédar Senghor, un autre talent émerge : Lalita. De son vrai nom Lala Diouf, cette jeune chanteuse de 18 ans, élève en classe de première, est en train de se frayer un chemin dans l’univers de la musique urbaine, mêlant pop urbaine, Afrobeat et musique sénégalaise.

Si elle est naturellement timide et réservée, Lalita se transforme dès qu’elle entre en scène.

« Je sais que ma voix est atypique, mais ce qui m’a vraiment poussée à faire de la musique, c’est le soutien inconditionnel de ma famille, de mes amis, de mon entourage et surtout de ma mère », confie-t-elle.

Son premier pas officiel dans la musique remonte à 2023, avec un cover de « Ma Philosophie » d’Amel Bent. « Coup d’essai qui a fini par devenir un coup de maître », se réjouit-elle.

Cette reprise marque le début d’une belle aventure, et depuis, son ambition ne cesse de grandir.

Une passion née dans le salon familial

Dès l’âge de 12 ans, Lalita organise des concerts improvisés avec ses sœurs dans le salon familial, comme si elles participaient à The Voice Kids. « À l’école, pendant la récréation, je réunissais les élèves pour chanter, surtout ceux qui faisaient partie de la chorale. Ces moments étaient magiques et restent gravés en moi », se souvient-elle avec émotion.

Sa passion, encouragée par ses proches, l’a conduite à publier ses propres morceaux sur les réseaux sociaux, abordant des thématiques variées, notamment l’amour.

Parmi ses inspirations, une artiste se démarque : Ronisia. « Je peux dire qu’elle est mon idole. Sa voix est juste incroyable, et ce que j’admire le plus chez elle, c’est sa détermination. Elle peut poser sa voix sur n’importe quel instrumental, et c’est ce qui fait toute sa force », explique Lalita, admirative.

Cette capacité d’adaptation, elle l’exerce dans ses propres compositions. « Friendzone », par exemple, raconte l’histoire d’une jeune fille amoureuse de son meilleur ami, tandis que « Chocolat » est une douce déclaration d’amour. Mais c’est avec « Joal-Fadiouth City » qu’elle marque son ancrage à ses racines, célébrant la richesse culturelle de sa ville et rendant hommage à des figures emblématiques comme le premier Président de la République du Sénégal ou Yekini ancien champion de lutte.

Un équilibre entre études et musique

Malgré son ascension musicale, Lalita reste élève au lycée Léopold Sedar Senghor de Joal et jongle entre les devoirs et les répétitions.

« Ce n’est pas toujours facile de concilier école et musique, mais je gère !

J’ai mon propre emploi du temps et, bien que les imprévus soient parfois un défi, je m’en sors toujours », affirme-t-elle. Elle peut compter sur le soutien de ses professeurs et de ses camarades, qui l’encouragent dans son parcours.

« J’ai les meilleurs camarades au monde, qui prennent toujours ma défense et me soutiennent, ajoute-t-elle avec reconnaissance.

Un avenir prometteur et un appel aux autorités

Lalita ne compte pas s’arrêter en si bon chemin.

« Du lourd se prépare ! Rendez-vous après le Ramadan pour de nouvelles surprises », promet-elle avec enthousiasme.

D’ici 10 ans, elle ambitionne de toucher un large public, remporter des prix prestigieux, faire des tournées mondiales et collaborer avec des artistes légendaires. « Mon objectif ultime ?

Laisser un héritage musical fort et inspirant. Inchallah », dit-elle avec conviction.

Mais au-delà de son parcours personnel, Lalita porte un message pour sa communauté. « Joal-Fadiouth regorge de jeunes talentueux et ambitieux », insiste-t-elle.

« Nous avons tout ici : des comédiens, des poètes, des rappeurs, des peintres… mais ces jeunes ont besoin de soutien pour concrétiser leurs rêves ». Elle interpelle les autorités et les mécènes : « Aidez-nous à réaliser nos rêves, car moi, je crois en eux ».

Avec son mètre 62, avec un teint noir rayonnant, symbole de l’africanité assumée, Lalita incarne une nouvelle génération d’artistes enracinés dans leur culture, mais tournés vers le monde. Son ascension ne fait que commencer, et déjà, Joal-Fadiouth retient son souffle.

lesoleil

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