Sept lycéens et collégiens, cinq filles et deux garçons, ont été récompensés, jeudi à Dakar, pour leur bonne participation au concours «Plume et voix», initié par la Place du souvenir africain dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de la Francophonie et du conte, a constaté l’Aps.
Ils ont été récompensés pour leur travail effectué sur des figures emblématiques d’Afrique et d’afro-descendants. Parmi elles, figurent notamment le défunt révolutionnaire et président de la République du Burkina Faso, Thomas Sankara, assassiné en 1987, l’emblématique figure de la lutte contre la ségrégation raciale aux Etats-Unis, Rosa Parks (1913-2005).
Ces élèves (de la 6e à la 1ère) sont issus de plusieurs lycées et collèges de la région de Dakar.
Mbarka Laye Diop et Amsatou Aminata Bâ, toutes deux du Lycée d’excellence privé Birago Diop, ont remporté le premier prix de ce concours.
La cérémonie de remise des prix s’est déroulée en présence des représentantes des ambassadeurs du Maroc, de la République du Congo et de la République démocratique du Congo.
«La manière dont les contes sont racontés et le rôle qu’ils ont joué dans nos sociétés, dans le mécanisme de la transmission, doivent pouvoir aider également nos sociétés, notre jeunesse à évoluer», a déclaré le secrétaire d’Etat à la Culture, aux industries créatives et au patrimoine historique, Bakary Sarr.
Selon lui, cette journée devait également aider à s’inspirer des enseignements du conte et de la manière dont il est raconté, en vue de reformuler les curricula de l’enseignement. Il a appelé également à réfléchir non seulement à l’évolution de la société, mais aussi à la manière d’intégrer les langues nationales dans les pratiques du français.
«Puisque le français reste encore notre langue officielle, notre langue d’enseignement, il doit pouvoir rencontrer également l’interaction avec les langues nationales, etc.», a-t-il fait valoir.
Le secrétaire d’Etat à la Culture souligne que cela permettrait d’agir sur les curricula qui, selon lui, iront «de plus en plus vers la valorisation du patrimoine culturel, une identité et un ancrage local».
«Ce concours a été lancé il y a deux mois. Chaque école ici présente a pu travailler sur une figure emblématique de l’Afrique. C’est une manière pour nous de célébrer le conte et la Francophonie», a expliqué l’administratrice de la Place du souvenir africain, Ngakane Gning Diouf.
Aps