Ce lundi 29 juillet 2024 est organisée la journée mondiale de lutte contre les hépatites. Sous la houlette du ministère de la Santé et de l’action sociale, le professeur Ibrahima Sy en collaboration avec ses partenaires techniques et financiers a saisi l’occasion pour échanger sur le renforcement de la communication et la sensibilisation sur la maladie, mais surtout faire le plaidoyer pour un meilleur engagement de tous les acteurs.

L’objectif de cette journée est d’intensifier les efforts nationaux de lutte contre cette maladie, encourager l’engagement des malades, des partenaires et du grand public, encourager les personnes à risque à se faire dépister, souligner le besoin d’une riposte mondiale plus énergique, telle qu’elle est décrite dans le rapport mondial de l’OMS sur l’hépatite publié en 2017.

Selon la présidente de l’association des malades de l’hépatite, Aminata Sall Diallo, le but de cette rencontre est de répondre à la tradition qui est celle de célébrer la journée internationale de lutte contre les hépatites après 25 ans de lutte (2 générations).

Raison pour laquelle, il est opportun pour les acteurs de faire le bilan de ses 25 ans de lutte.

Elle a rappelé que le Sénégal est le premier pays au monde à prouver qu’il y’a un lien direct entre hépatite Cirrhose et cancer du foie et que 80% du cancer de foie est causé par l’hépatite. Ainsi, pour continuer le suivi de lutte ou des mesures de prévention, la coordonnatrice du programme propose le renforcement du programme.

En termes de chiffres, elle évoque que le taux de prévalence de l’hépatite B en 1999 est passé 17% à 6,3% à nos jours et l’hépatite C après une étude en 2010 est passé de 2% à 1,6%.

Mais cela ne signifie pas pour elle, qu’il faut arrêter de lutter contre cette maladie. Cette dernière a appelé les acteurs à faire une motion particulière de l’hépatite B qui est répandue au Sénégal.

Après le bilan qui a été présenté, le ministre de tutelle s’est félicité des progrès que le Sénégal a réalisés en termes de résultat pour faire baisser de manière drastique le taux de prévalence.

Il a salué les efforts consentis par le programme notamment celui de la coordonnatrice.

Ce qui est important à signaler est le plan stratégique élaboré à l’horizon 2030. Pour mettre en œuvre ce plan, le ministre en plus de son engagement a lancé un appel aux partenaires techniques et financiers, aux bonnes volontés et des entreprises pour leur soutien financier afin de se prévaloir des médicaments et des vaccins afin de réduire les infections liés aux hépatites et de la mortalité liée à cette pathologie.

Pour se prémunir de ses pathologies, le maillage sera fait en fonction des données disponibles dans le pays.

dakaractu

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