Ce samedi 1er juin se tiendra la journée mondiale de l’eczéma. Découvrez les événements organisés pour l’occasion par l’Association Française de l’Eczéma pour en finir avec les clichés.

Maladie de peau s’il en est, l’eczéma concerne 2,5 millions d’adultes de plus de 15 ans, 850 000 enfants de 6 à 11 ans et 700 000 adolescents de 12 à 17 ans. Pourtant, cette maladie inflammatoire chronique n’est pas toujours bien comprise, quand elle n’est pas l’objet de clichés et discriminations.

Aussi, pour tenter d’informer sur le sujet et de changer le regard sur cette pathologie, l’Association Française de l’Eczéma organise un événement, lors de la 10e édition de la Journée nationale de l’eczéma qui se tient ce samedi 1er juin.

Se déroulant au Théâtre de la Tour Eiffel à Paris, cette édition, entièrement gratuite mais sur inscription, sera constituée d’une matinée de conférences sur la pathologie et l’actualité de la maladie, avec des médecins et des patients, puis, dans l’après-midi, d’une pièce de théâtre intitulée « Eczéma, à fleur de peau ».

Laquelle sera suivie d’un débat avec le public présent.

L’association rappelle que l’eczéma “est toujours associé à des démangeaisons intenses qui peuvent atteindre toutes les parties du corps, avec des conséquences sur la vie quotidienne, le moral, le sommeil, les activités, les relations sociales”…

Elle indique qu’il existe trois principales formes d’eczéma, qui peuvent se cumuler : l’eczéma atopique, d’origine génétique et immunitaire, l’eczéma de contact, et l’eczéma chronique des mains.

Si des traitements existent, ils ne parviennent pas toujours à faire complètement disparaître la maladie, avec laquelle il faut souvent s’habituer à vivre à vie. Ce qui implique une certaine charge mentale, relative aux rendez-vous médicaux et traitements à suivre, aux matières de vêtements à porter ou non, aux lessives spécifiques, etc.

Des préjugés qui perdurent
L’Association Française de l’Eczéma donne la liste de 12 préjugés qu’elle entend bien continuer de combattre. En voici quelques-uns :

Préjugé N°1 : l’eczéma c’est trois petits boutons, en deux jours, c’est terminé !
C’est faux, la maladie survient souvent en poussée mais a un caractère chronique.

Préjugé N°2 : l’eczéma c’est contagieux (comme les préjugés) !
C’est faux, on ne peut pas attraper l’eczéma de quelqu’un. En revanche, il existe une composante héréditaire, avec des formes familiales.

Préjugé N°3 : l’eczéma ça disparaît forcément en grandissant !
Faux, c’est loin d’être systématique, l’eczéma peut diminuer comme il peut réapparaître, notamment sa forme atopique.

Préjugé N°4 : l’eczéma ça concerne plus ou moins tous les enfants à la naissance !
C’est faux, l’eczéma atopique touche 10 à 15 % des enfants de moins de 10 ans.

Préjugé N°5 : l’eczéma ça ne concerne que les enfants !
C’est faux : au moins 2 millions d’adultes sont concernés en France.

Préjugé N°6 : l’eczéma c’est sale !
Faux : l’eczéma n’est pas sale, c’est une maladie de peau, qui n’est pas due à un microbe.

Les autres préjugés que l’association entend bien démonter concernant l’exposition au soleil, la pratique du sport ou encore la gravité.

santemagazine

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