-Trente-et-un cas de gastro entérite aiguë fébrile liés à la consommation de la mayonnaise fabriquée localement ont été détectés à Kaffrine (centre) entre jeudi et dimanche, a appris l’APS de source officielle, lundi.
‘’Dans le cadre de la surveillance épidémiologique des maladies à déclaration obligatoire, l’infirmier chef de poste de Mbamba, dans le district sanitaire de Kaffrine, a alerté le superviseur des soins de santé primaires de Kaffrine sur des cas de flambée de gastro entérite aigue fébrile au nombre de 31 cas, provisoirement, dans la commune’’, a révélé le directeur régional de la santé (DRS) de Kaffrine, docteur Mbaye Thiam.
Après cette alerte, la Direction régionale de la santé a mobilisé une équipe d’investigation.
Celle-ci est composée du médecin-chef du district sanitaire, des quatre infirmiers-chefs de poste de la commune de Kaffrine, du superviseur des soins de santé du district sanitaire.
En font aussi partie le représentant du service des urgences de l’hôpital Thierno Birahim Ndao de Kaffrine et des responsables du service d’hygiène.
Le directeur régional de la santé de Kaffrine a précisé que le facteur risque identifié lors de l’investigation est la consommation de mayonnaise fabriquée au marché central de Kaffrine et distribuée sur différents sites.
‘’En collaboration avec les brigades régionale et départementale d’hygiène, le site de production de la mayonnaise artificielle a été visitée. Ainsi, la machine fabriquant la mayonnaise a été perquisitionnée de même que la machine permettant de mesurer la mayonnaise destinée à la vente’’, a-t-il signalé.
Le Dr Mbaye Thiam signale que la personne responsable de cette activité prohibée a été convoquée par la brigade d’hygiène.
Il assure que l’évolution des 31 cas détectés a été favorable, après une prise en charge par les différentes structures de santé de la commune de Kaffrine.
‘’J’appelle la communauté à rester sereine et à recourir précocement aux soins dans les structures sanitaires, à collaborer avec les structures sanitaires et le service d’hygiène, pour pouvoir identifier de potentiels réservoirs de virus qui, demain, pourraient continuer à ensemencer cette maladie à travers la population’’, a-t-il lancé.
aps