A Kaolack, les commerçants dénoncent la nouvelle taxe sur les panneaux publicitaires et enseignes qu’ils trouvent «abusive» et «incohérente».

«L’équipe municipale sortante, au moins, elle, fixait des prix abordables et harmonisés qui ne dérangeaient aucun commerçant, contrairement à cette nouvelle équipe qui a décidé, sans concertation préalable, d’imposer jusqu’à 150 000 francs de taxe dans certains cas», a lancé Lamine Ndao, président du collectif.

Selon eux, la mairie a tout faux en agissant de la sorte dans un contexte difficile où les commerçants ont du mal à faire du bénéfice et quand en plus, le marché est dans un état «piteux».

«Rien ne va dans ce marché. L’accès des clients aux boutiques est devenu impossible à cause de l’occupation anarchique de la voie publique», a déclaré le président du collectif, en ajoutant que les récentes activités «abusives» de certains grands commerçants nuisent au commerce traditionnel.

Du reste, les commerçants décrient, entre autres, l’absence de délégué principal, l’insécurité, les risques élevés d’accident par Jakarta, la non-pertinence des barrières érigées sur l’axe principal du marché, la non-fermeture des dalles après le curage des caniveaux, etc.

Assez, selon eux, pour réclamer une mission d’audit de l’argent collecté au marché sur les 6 derniers mois. Par-dessus tout, les commerçants fustigent l’indifférence de l’équipe municipale actuelle face aux 25 points de revendication précédemment déposés. Ils appellent alors le Président Macky Sall à prendre en main la gestion dudit marché…

Le Quotidien

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