Le Ministre de la Femme, la famille et la protection de la petite enfance Fatou Diané a ouvert Vendredi le nouveau centre de prise en charge des personnes victimes de viols et agressions sexuelles.

Àvec le nouveau portefeuille 2019/2024, la Belgique s’est aussi engagé à poursuivre cette même réalisation dans les régions de Kaffrine et Fatick. Ainsi logée au district de Kasnack et financé à hauteur de 52. 133.000 frs pour le bâtiment et 18.810.000 frs pour le matériel et autres équipements, cette nouvelle infrastructure est la première en Afrique de l:Ouest.

Sa particularité est de pouvoir prendre en charge et de manière holistique tous les cas d’agression sexuelle perpétrés sur des personnes.

Car au-delà du matériel installé pour le diagnostic des victimes, ce centre réunit aussi tout un personnel d’assistance, des gynécologues, juristes, psychologues sociaux et agents de sécurité pour un accompagnement calibré des victimes. En 72 h, la personne agressée sexuellement pourra disposer de tous les éléments nécessaires pour traduire son agresseur en justice.

Ce qui à la limite a créé un grand soulagement chez les organisations de défense des droits des femmes et les femmes de manière générale.

Sur le calendrier d’exécution du Royaume de Belgique, il est aussi prévu la mise en place d’un système de référencement à partir de la structure médicale d’accueil, aussi une unité d’insertion socio-économique. Au plan organisation, l’idée est de répondre aux questions des devoirs de compétence requis, les coûts de la prise en charge et surtout l’organisation de services d’outils du système de coordination.

Dans le fond, la réalisation de ce projet est une demande exprimée par l’État du Sénégal dans le cadre de sa politique d’éradication des violences exercées sur le genre et la promotion des droits humains sur la période 2017/2021.

Aujourd’hui que ce programme est réalisé, les espoirs de vivre au sein d’une communauté peu violente renaissent après un combat de plusieurs décennies mené par les organisations de défense des droits humains.

sudquotidien

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