Les agents des Eaux, forêts et chasse et la police de Kédougou ont arrêté, vendredi dernier, deux individus en possession d’«un grand sac contenant plusieurs peaux de félins sauvages fraîchement abattus dont une peau de léopard, un animal sauvage hautement protégé par la loi au Sénégal».

Plus le temps passe, plus les acteurs de la lutte contre la criminalité faunique continuent de redoubler de vigilance. Des efforts qui, du reste, n’ont pas été vains. Puisqu’ils ont produit un résultat probant.

A travers un communiqué, le projet Eagle Sénégal informe que les agents des Eaux, forêts et chasse et la Police de Kédougou ont mis, vendredi 24 mai, hors d’état de nuire «deux individus».

Les forces de sécurité ont trouvé sur ces délinquants supposés des «peaux d’espèces de faune».

«Ils transportaient sur eux un grand sac contenant plusieurs peaux de félins sauvages fraîchement abattus, dont une peau de léopard, un animal sauvage hautement protégé par la loi au Sénégal comme en République de Guinée», indique-t-on.

Déférés au Parquet de Kédougou, un des deux prétendus trafiquants réside en Guinée alors que l’autre «vit au Sénégal», les faits qui leur valent leur interpellation restent «la détention, la circulation, l’importation illégale et la tentative de commercialisation au Sénégal d’une peau fraîche de léopard chassé illégalement dans les forêts de la République de Guinée».

Les trafiquants arrêtés détenaient aussi, par devers eux, «2 peaux de serval, un petit félin sauvage élégant, très discret et beaucoup moins connu du public, qui souffre lui aussi, comme son cousin le léopard, du braconnage et du commerce illégal intensif».

Le communiqué d’Eagle Sénégal renseigne encore que les deux mis en cause «essayaient de vendre la peau fraîche au Sénégal où la loi réprime ce trafic à travers l’article L.32 du Code de la Chasse et de la Faune».

Le trafic de peau de léopard entre la Guinée et le Sénégal semble résister à l’usure du temps. Puisqu’après «plus de dix ans», on note la persistance de ce fléau.

Plus de dix ans de lutte ont permis l’arrestation et la condamnation «à des peines de prison ferme dans la région de Kédougou de plus de 30 trafiquants de léopard».

Ce qui traduit «l’acharnement des braconniers et des trafiquants à nuire à notre patrimoine naturel, enlevant toute chance aux prochaines générations africaines de connaître ces merveilleux et mystérieux félins tout en s’enrichissant illégalement».

Toutefois, les nombreux efforts déployés par les différents acteurs étatiques de la protection de la faune et les différentes Ong n’ont pas, pour le moment, permis de mettre un terme à ce trafic.

lequotidien

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