Les températures extrêmes, comme les canicules qui sévissent dans le sud de l’Europe en ce moment ou les vagues de froid durant l’hiver, augmentent le risque d’infarctus du myocarde. Mais est-ce qu’elles augmentent aussi le risque de décès suite à une crise cardiaque ?
La pollution aux particules fines – notamment les PM2,5 – en constante augmentation est-elle aussi impliquée ? Une étude parue récemment dans Circulation et menée par des scientifiques de la Sun Yat-sen University en Chine répond à ces questions.
Selon eux, la canicule augmente significativement le risque de mourir après une crise cardiaque (entre 18 à 74 % de risque en plus) ; les vagues de froid aussi, mais dans une moindre mesure (4 à 12 % de risque en plus). Les scientifiques ont également observé une synergie entre la canicule et les pics de pollution aux particules fines.
Jusqu’à 3 % des décès par crise cardiaque pourraient être dus à la chaleur et la pollution ! Les femmes et les personnes âgées sont les plus fragiles face à ce cocktail mortel.
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