Ahmeth Suzanne Camara, membre de la plateforme des enseignants républicains, a récemment suscité la polémique en tenant des propos jugés déplacés à l’encontre du Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, et de son Premier ministre, Ousmane Sonko.

Ces déclarations ont conduit à son arrestation après l’auto-saisine du procureur de la République. Selon Seydi Gassama, Représentant d’Amnesty International au Sénégal, en démocratie, les dérives dans le débat public, qu’elles soient qualifiées d’offense au chef de l’État, de diffamation ou d’injures publiques, ne doivent pas entraîner des peines de prison.

Seydi Gassama a insisté sur la nécessité de poursuites civiles et de paiements de dommages et intérêts.

Il a rappelé qu’un des principaux candidats à l’élection présidentielle de 2024 a été éliminé à cause d’une condamnation à une peine de prison avec sursis pour diffamation, soulignant ainsi les graves conséquences de petites fautes.

La situation d’Ahmeth Suzanne Camara s’est aggravée en fin de journée, avec son placement en garde à vue après son interrogatoire par la Sûreté urbaine (SU) du commissariat central de Dakar, comme l’a rapporté e-média. Le président du réseau des enseignants de l’Alliance pour la République (APR) est accusé d’avoir offensé les hautes autorités de la République suite à des propos tenus sur Seneweb.

Camara a été arrêté par les forces de l’ordre et conduit au commissariat central sur ordre du parquet.

senego

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