La recherche peut grandement contribuer à l’atteinte de l’objectif d’élimination du paludisme à l’horizon 2030, a affirmé mercredi le coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), Doudou Sène, informe l’Aps.
« La recherche a un rôle important à jouer pour l’atteinte de l’objectif d’élimination du paludisme à l’horizon 2030 », a-t-il notamment déclaré à l’occasion de l’inauguration du laboratoire de biologie moléculaire de l’Université Gaston Berger (UGB), financé par l’ONG Path.
Il a salué la collaboration entre le ministère de la Santé et de l’Action sociale et le milieu universitaire, tout en rappelant que « rien ne peut se faire sans la recherche, qui permet de savoir là où on met les pieds ».
Le coordonnateur du PNLP estime que ce laboratoire vient à son heure, pour encourager l’élimination du paludisme dans la zone nord du Sénégal.
Il a souligné les efforts accomplis dernièrement par l’Etat du Sénégal, dans la lutte contre le paludisme qui a connu « un net recul ».
Le directeur pour l’Afrique de l’Ouest du programme malaria à l’ONG Path, Yakou Dièye, a expliqué le choix de Saint-Louis par les flambées de cas de paludisme enregistrées souvent au quartier Bango, à l’UGB et à Richard-Toll.
Selon lui, « Path réfléchit à la possibilité de mettre en place une bio-banque, pour accélérer la lutte contre les parasites et le paludisme en particulier ».
L’adjointe au médecin-chef de la région de Saint-Louis, docteur Khady Diouly, a remercié l’ONG Path pour le soutien apporté aux régions nord du pays, dans cette croisade contre le paludisme.
Elle invite ses collègues des régions de Louga et Matam, à s’approprier ce laboratoire, afin d’arriver à éradiquer le paludisme en 2030.
leral