La campagne électorale s’ouvre officiellement le samedi 03 février 2024. Et le candidat Bassirou Diomaye Faye qui est dans les liens de la détention risque de ne pas y participer s’il n’est pas libre. Alors pour le « respect du principe d’égalité entre les candidats » la Coalition qui a porté sa candidature exige sa « libération » afin qu’il puisse « battre campagne comme le dit le code électoral. »
Dans un communiqué, la Coalition Diomaye Président estime que le régime « persiste dans sa volonté de spolier les droits de tout opposant ».
La Coalition Diomaye Président informe que : « le mardi 30 janvier 2024, le doyen des juges a ordonné le rejet de la demande de liberté provisoire. »
Et pourtant, rappellent ses souteneurs, mercredi 24 janvier 2024, en recevant des candidats spoliés, le Président de la république, Monsieur Macky Sall, a annoncé selon la délégation des candidats recalés, qu’il ne s’opposerait pas à une liberté provisoire pour le candidat Bassirou Diomaye Faye.
De même, le samedi 27 janvier 2024, le ministre de la justice disait «
C’est aux avocats, comme l’a rappelé le Président en si bon droit, de faire la démarche et de convaincre le juge que dans les circonstances où nous sommes, il (Bassirou Diomaye Faye) doit pouvoir bénéficier de la liberté provisoire ».
Ils dénoncent que pour « la première fois dans notre histoire politique, un candidat accusé et même pas encore jugé, donc qui garde ses droits politiques encore intacts, est empêché de battre campagne. »
Cet acte qu’ils jugent « inexplicable est l’achèvement d’un long processus d’atteinte aux libertés fondamentales, enclenché depuis maintenant 12 ans. »
« Tout début ayant une fin, cette atteinte prendra fin dans exactement 25 jours », préviennent-ils.
pressafrik