Le Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique a effectué une visite au niveau des sites et Aires marines protégées (Amp) des départements de Fatick et de Foundiougne. Pendant deux jours (vendredi 7 et samedi 8 juin), Daouda Ngom et sa délégation ont sillonné des endroits comme la réserve de biosphère de Samba Dia (commune de Fimela), la première du genre, parmi les cinq existant au Sénégal.
Les départements de Fatick et de Foundiougne ont reçu, vendredi et samedi derniers, la visite du Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique. Pendant deux jours, Daouda Ngom a sillonné les sites et Aires marines protégées (Apm) de ces localités.
Accueilli par le gouverneur Seynabou Guèye, il s’est rendu à la maison de l’écotourisme de Palmarin, au poste de Garde de Diakhanor (commune de Palmarin).
La délégation est aussi allée à la réserve naturelle communautaire de Palmarin qui, selon le Ministre, joue un grand rôle dans la conservation de la biodiversité, mais également dans l’approvisionnement de biens et services aux communautés locales.
L’Aire marine protégée (Amp) de Sangomar, toujours à Palmarin, a aussi été visité.
Un site tout aussi important qui participe grandement à la restauration des écosystèmes dégradés mais également à l’amélioration des rendements en termes de produits halieutiques.
L’une des destinations les plus importantes dans le cadre de cette visite est sans doute la réserve de biosphère de Samba Dia (Commune de Fimela).
C’est une forêt classée qui se caractérise par sa population de rôniers. Cet arbre constitue l’espèce emblématique du site qui a un statut international. D’ailleurs, parmi les cinq réserves de biosphère qui existent au Sénégal, celle de Samba Dia occupe la première place.
Comme le Ministre l’a fait savoir, la réserve de Samba Dia figure même dans les 748 réserves de biosphère dans le monde.
Ainsi, son importance réside-t-elle surtout dans sa capacité à conserver la biodiversité, les écosystèmes, les espèces…Sans compter ses multiples autres avantages expliqués par le Ministre.
« Les lycéens de Samba Dia viennent dans le site pour faire leur sortie pédagogique, des chercheurs y effectuent également des missions pour des activités de recherche.
La réserve joue aussi un rôle de développement humain durable parce qu’il y a une parfaite collaboration entre les communautés et les gestionnaires du site, à travers l’Union pour la biosphère, l’environnement et le pastoralisme », a renseigné M. Ngom.
Cependant, il urge de mieux prendre en charge ce patrimoine écologique qui n’échappe pas aux menaces liées à plusieurs facteurs.
« La réserve fait face à des menaces multiformes. Il y a la pression du bétail qui fait souvent incursion. Il y a également les établissements humains parce que c’est une zone touristique très prisée. Sans oublier l’exploitation », a-t-il fait constater.
Après l’étape de Fatick, le Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique s’est rendu dans le département de Foundiougne qui abrite aussi d’importants sites, surtout dans la commune de Toubacouta où se trouvent des îles et la gigantesque réserve de Fathala. Un peu plus tôt, il a rendu visite à la Direction des Eaux et Forêts de Foundiougne, à l’air marine protégée de Félane…
… A Kaffrine, il plaide pour un dispositif de lutte contre les feux de brousse
Après des visites dans les régions de Thiès, Fatick et Kaolack, le Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom a achevé le dimanche 9 juin, une tournée de deux jours, dans la région de Kaffrine.
Accompagné du gouverneur de la région de Kaffrine, El Hadji Bouya Amar, des chefs de services techniques et des autorités administratives, le professeur Daouda Ngom, a visité le secteur forestier de Koungheul, sa pépinière, le périmètre maraîcher de Kathiotte et l’inspection régionale des eaux et forêts de Kaffrine. S’exprimant au sujet de sa visite, il a souligné la nécessité de restaurer les écosystèmes dégradés afin de préserver davantage l’environnement.
« L’ambition que nous avons, c’est vraiment de restaurer les écosystèmes dégradés et nous allons compter sur notre propre force, c’est à dire les services techniques de l’État mais également les partenaires techniques et financiers avec les projets et programmes qui interviennent dans le domaine», a-t-il indiqué.
Daouda Ngom a aussi évoqué la problématique des feux de brousse et a déclaré avoir donné des instructions pour le renforcement du dispositif de lutte dans cette région du centre du pays.
«J’ai donné des instructions à la direction des Eaux et Forêts, chasses et conservation des sols pour le renforcement du dispositif de lutte contre les feux de brousse dans la région.
Kaffrine était une région assez boisée, mais avec la déforestation et les défrichements, elle a perdu une bonne partie de sa couverture végétale», a-t-il souligné tout en se disant satisfait des réels progrès notés dans la région.
Le Soleil