Au lendemain de la nomination d’El Malick Ndiaye à la tête du ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, le quotidien « Le Témoin » avait applaudi des deux mains ! En raison du fait que cette nomination sanctionnait l’engagement politique sans faille d’El Malick Ndiaye et sa détermination à concrétiser le « Projet » Pastef.

Et surtout du fait de son cursus de formation professionnelle puisque El Malick Ndiaye est diplômé en management, commerce international, transport mais aussi logistique. Donc c’est l’homme qu’il faut à la place qu’il faut, pensions-nous !

Malheureusement, le ministre des Transports aériens est parti là où il ne fallait pas c’est-à-dire à Prague (République Tchèque) pour inspecter des avions dans le cadre d’une soi-disant visite de travail. Non, la priorité voire l’urgence est ailleurs !

D’abord, il est bien de rappeler que ces cinq avions « L410NG » acquis sous le magistère de l’ancien ministre des Transports Doudou Ka avaient été déjà réceptionnés en grande pompe par l’ancien premier ministre Me Sidki Kaba.

Il ne restait que la livraison de quelques deux ou trois aéronefs destinés à « renforcer » la flotte domestique d’Air Sénégal. On s’attendait à ce qu’au lendemain de sa prise de fonction, le ministre El Malick Ndiaye fasse valoir son droit de regard afin de savoir comment Air Sénégal avait acquis ces cinq avions dont le type et la marque n’existent que dans trop peu de compagnies aériennes au monde.

C’est aussi les Tchèques qui, dans des conditions nébuleuses, ont financé le programme de modernisation des aéroports du Sénégal.

Un de ces partenariats « public-privé » ou « offres spontanées » sur lesquels il était attendu que les nouvelles autorités fassent des audits. Coaché parle chef du gouvernement Ousmane Sonko, le ministre El Malick Ndiaye devait pousser sa curiosité pour connaitre dans quelles conditions financières ces avions ont été fourgués à notre pays.

A qui profitait l’acquisition pressante de ces avions très couteux dont les voyages de négociations avaient été effectués à l’insu des experts, techniciens, commerciaux et pilotes d’Air Sénégal. Bilahi…c’est « Le Témoin » quotidien qui parle !

Quelle urgence y avait-il pour qu’El Malick Ndiaye se précipite à Prague ?

Une chose est sûre, les initiateurs et organisateurs de cette visite de Prague ont, sans doute, fait porter des œillères au ministre El Malick Ndiaye pour le détourner de l’essentiel. Autrement dit, auditer la compagnie Air Sénégal, le marché d’acquisition des avions, les contrats de partenariat etc. Tassiong, El Malick Ndiaye, ces Tchèques sont corrosifs !

Le Témoin

Part.
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