Le pays poursuit son investissement dans la défense, cette fois-ci dans le domaine naval. La Marine sénégalaise accueille la deuxième unité du programme de navires OPV 58 de classe S, livrée mardi dernier, par le constructeur naval français, Piriou, dans le cadre d’un contrat signé en novembre 2019.

La cérémonie de livraison a eu lieu en présence de personnalités de haut rang, parmi lesquelles le ministre des Forces Armées du Sénégal, Me Oumar Youm, et des représentants du commandement sénégalais. Ce contrat, conclu il y a deux ans entre Piriou et l’État sénégalais, incluait l’acquisition de trois patrouilleurs offshore.

Après le Walo, livré en juin dernier, et pendant que le Cayor est en cours d’aménagement à Concarneau, c’est désormais au tour de Niani de rejoindre la flotte sénégalaise.

Selon le ministre des Forces armées, ce patrouilleur de haute mer offre une grande polyvalence, pouvant être déployé pour diverses missions allant de la surveillance des frontières maritimes au contrôle des pêches, en passant par la protection des installations pétrolières et gazières.

« Ce navire a démontré également sa capacité à contribuer fortement à la lutte contre l’émigration clandestine.

C’est donc un navire qui permet à la Marine nationale d’assumer l’action de l’État en mer par la surveillance, le contrôle, la maîtrise de l’information et de la connaissance, la dissuasion et au besoin de défense de nos intérêts maritimes », confie le ministre Oumar Youm.

Les OPV 58 S produits par Piriou sont équipés de systèmes de missiles, apportant ainsi une nouvelle capacité à cette marine en pleine expansion. Outre ses capacités de projection, le TOPV 58 S dispose d’une capacité de dissuasion renforcée grâce à ses systèmes de lutte anti-surface et d’armes anti-aériennes, renseigne L’Observateur.

En plus de cela, le Sénégal attend de recevoir le troisième OPV vers le mois de mars 2024, car l’entreprise Piriou s’était engagée sur une durée contractuelle de 44 mois. A en croire M. Youm, 200 milliards Fcfa ont été dégagés pour l’acquisition des trois patrouilleurs.

pressafrik

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