Le Sénégal a atteint 25,5% de taux de contraception. L’engagement était d’amener ce taux à 26% en 2021 et à 46% en 2026 chez les femmes en union. Pour atteindre ces objectifs, la Direction de la santé de la mère et de l’enfant (Dsme), en collaboration avec l’Ong Acdev et le Partenariat de Ouagadougou a tenu un atelier de validation des indicateurs de processus des nouveaux engagements du Sénégal en matière de planification familiale au sein de la Dsme.

D’après Mbarka Ndao, responsable communication et coordonnatrice du motion tracker de l’Acdev, les objectifs de l’atelier sont pour valider les différents indicateurs qui ont été identifiés par les parties prenantes pour les 06 engagements qui ont été retenus pour le Sénégal. Mais aussi faire une cartographie des différentes organisations qui devraient concourir à l’atteinte de ces indicateurs.
Elle renseigne que le motion tracker est un outil de suivi des différents engagements qui sont pris par le Sénégal.

Pour sa part, le chef de la division planification familiale à la Dsme a expliqué : « nous avons atteint des niveaux où le taux de prévalence contraceptive a doublé puisqu’en 2012, le taux était à 12% et aujourd’hui nous sommes à 25.5% ce sont des efforts qui ont été faits ». A l’en croire, les besoins non satisfaits en planification familiale qui était de « 29.1% dans la même période ont été ramenés à 21.7% ».

« Le Sénégal est dans sa 3é phase d’engagement »
Le docteur Marième Dia Ndiaye, souligne en poursuivant que ces 10 dernières années beaucoup d’efforts ont été faits et une contribution dans la réduction de la mortalité maternelle qui passe de 392 pour 100 000 naissances vivantes. Le taux de mortalité néonatale est passée de 29 pour 1000 à 21 pour 1000 naissances de même que la mortalité des enfants de moins de 5 ans a baissé de 37 pour 1000 pour un taux qui était de 72 pour 1000.

Avec le sommet de Londres, les pays ont eu à s’engager de façon individuelle et globale. Ce qui a été retenu, c’est vraiment des engagements politiques, programmatiques et financiers. « Aujourd’hui, le Sénégal est dans sa 3é phase d’engagement », a fait savoir la praticienne. « Nous avons 6 engagements qui nous permettent de suivre notre taux de prévalence contraceptive. Mais aussi des besoins non satisfaits. Et un engagement financier qui est la ligne budgétaire pour l’achat des contraceptives qui est revue à la hausse depuis 2012 de façon consistante », a fait observer Mme Ndiaye. « Nous avons vécu la Covid et il faut la prise en compte des urgences humanitaires dans le monde. Ces engagements vont être suivis à travers un outil de redevabilité pour être sûr que l’objectif qui a été annoncé va être atteint », a-t-elle tout de même rassuré.

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