Les sénégalais ont retrouvé le sourire depuis quelques jours. Le processus électoral a repris son cours. Le Président Macky Sall s’est enfin décidé à fixer une date. L’élection présidentielle devra se tenir, sauf changement de dernière minute, le 24 mars 2024.

Au moment où les dix-neuf (19) candidats retenus par le Conseil constitutionnel sont en pleine campagne, le doute plane encore sur le scrutin. Un petit groupe de perdants et d’aigris ont décidé de tout faire pour qu’il n’y ait pas d’élection.

Le pire, ces personnes ne pèsent rien sur le plan électoral.

électionLes 19 candidats retenus par le Conseil constitutionnel

Revoilà les comploteurs !

Alors que les sénégalais pensaient en avoir fini avec la crise institutionnelle, un autre problème se signale en pleine campagne. Le Front démocratique pour une élection inclusive (FDPEI), représentant des candidats dits spoliés, a déposé une requête à la Cour suprême le 11 mars.

Il demande l’annulation de la présidentielle en cours.

Principalement portée par le Parti démocratique sénégalais (PDS), cette requête vise les décrets du 6 mars convoquant le corps électoral pour le 24 mars et du 7 mars fixant la période de la campagne électorale à 15 jours.

Les requérants arguent que ledit décret viole l’article LO 137 du code électoral, stipulant que « les électeurs sont convoqués par décret publié au Journal officiel au moins quatre-vingt (80) jours avant la date du scrutin ».

Or, Macky Sall a décidé de convoquer le corps électoral seulement 15 jours avant le premier tour.

De même, ils contestent le décret du 7 mars, affirmant qu’il viole l’article LO 129 du code électoral qui précise que « la campagne en vue de l’élection du président de la République est ouverte 21 jours avant le premier tour du scrutin », rappelant que le décret du 7 mars a fixé la période de la campagne pourla présidentielle du 24 mars à seulement 15 jours avant le premier tour.

Toujours et encore Karim Wade. Depuis qu’il a été écarté de la présidentielle, il ne rate jamais une occasion pour créer des problèmes au Sénégal.

Lui et son groupe parlementaire avaient accusé le Conseil constitutionnel et un candidat de corruption.

De graves accusations qui ont contribué au report de l’élection présidentielle du 25 février 2024.

Une députée du PDS a même confirmé le complot.

Dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, on l’entend clairement dire qu’il leur fallait faire quelque chose pour que Wade-fils fasse partie de la liste des candidats.

S’il y’a une personne à poursuivre c’est bien Karim Wade.

À chaque fois que les sénégalais retrouvent la paix, il déterre de vieux dossiers. Le candidat malheureux accuse gravement, sans preuves publiées, deux juges de corruption.

Il désigne l’ex PM comme le corrupteur. Il tente maintenant de faire annuler le scrutin du 24 mars. Il est soutenu par son parti et certains faucons nichés dans la coalition au pouvoir.

Ces mêmes faucons complotent aussi contre leur candidat.

Tout le monde a vu comment Benno Bokk Yakaar a tourné le dos à Amadou Ba. Ce qui fait dire à certains observateurs que la mouvance présidentielle cherche le moyen de reporter encore le scrutin.

Et à chaque fois c’est le PDS qui est utilisé pour faire le sale boulot.

C’est incroyable ce qui se passe au Sénégal. Des personnes, qui ne pèsent rien sur le plan électoral, veulent s’opposer à une élection tant attendue.

Tout ce qu’elles veulent, c’est continuer le système de prédation des ressources. Mais reporter une nouvelle fois la présidentielle, ce serait prendre un très gros risque. Les sénégalais veulent exprimer leurs voix.

Les en priver pourrait entraîner le pays dans une nouvelle spirale de violence.

Les faucons et le PDS sont avertis. Reporter une nouvelle fois l’élection présidentielle serait un gros risque à ne pas prendre.

Aux membres de Benno, s’ils pensent que sacrifier Amadou Ba va les sauver, ils se trompent lourdement.

Aucun prolongement n’est possible. Le chef de l’Etat finit son mandat le 2 avril. Il n’a qu’à partir en laissant le processus électoral suivre son cours. C’est la seule chose que les électeurs lui demandent !

Xibaaru

Part.
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