Lors des débats sur le vote de la loi portant interprétation de l’amnistie, le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a été interpellé par des députés de Pastef sur une supposée « lenteur de la justice » dans le traitement de certains dossiers sensibles.
Réagissant fermement aux critiques, le Garde des Sceaux a défendu l’indépendance et le bon fonctionnement du système judiciaire. « Je ne comprends pas ces critiques.
C’est comme si ce qui intéresse les gens, ce n’est pas la bonne marche de la justice », a-t-il déclaré devant l’Assemblée nationale.
Il a également rappelé son attachement aux principes fondamentaux de la magistrature, affirmant : « Avec toute mon expérience dans la magistrature, je n’ai jamais accepté qu’on fasse pression sur moi.
Qu’on ne compte pas sur moi pour faire pression sur les magistrats du siège. »
Enfin, Ousmane Diagne a insisté sur la nécessité d’un équilibre entre célérité et rigueur dans le travail judiciaire : « Le bon fonctionnement de la justice ne rime pas avec précipitation, mais diligence nécessaire. »
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