Le classement annuel de l’indice de gouvernance ESG pour 2024, publié tout récemment par « World Economics », met en lumière les performances des pays africains en matière de gouvernance.
En effet, ce palmarès des pays africains repose sur des critères clés tels que l’Etat de droit, la lutte contre la corruption, la liberté de la presse et les droits politiques. Cette année encore, des absences notables, notamment celles de la Côte d’Ivoire, du Bénin, du Mali et du Burkina Faso, interpellent.
Maurice (69,3, note B)
Leader incontesté grâce à une gestion publique efficace et une corruption minimale.
Namibie (69,1, note B)
Connue pour sa stabilité politique, son respect des droits humains et la protection de l’environnement, la Namibie s’impose à la deuxième place du classement.
Afrique du Sud (66,9, note C)
Dotée d’institutions solides et d’une liberté de la presse avancée, l’Afrique du Sud se positionne à la 3ᵉ place.
Botswana (63,2, note C)
Modèle en matière de transparence et de gestion économique, le Botswana occupe la 4e place de ce classement, avec une note de 63,2 sur 100.
Rwanda (60,4, note C)
Le Rwanda, pays ayant survécu au génocide s’illustre brillamment pour sa réputation de rigueur administrative et de lutte efficace contre la corruption.
Cap-Vert (55,7, note C)
Le Cap-Vert est un pays africain performant en matière de démocratie et de respect de l’état de droit.
Ghana (52,3, note C)
Le Ghana, ce pays de l’Afrique de l’Ouest est reconnu pour sa liberté d’expression et ses processus électoraux crédibles.
Tunisie (50, note C)
Malgré des défis économiques, elle reste stable sur le plan politique.
Seychelles (48,6, note D)
Progrès notables dans la gestion durable des ressources.
Sénégal (46,8, note D)
Parce que très avancé dans la gouvernance participative et le développement social, le pays de la Téranga est un modèle de démocratie pour l’Afrique.
Un contraste marquant avec d’autres nations
En bas de l’échelle africaine, des pays comme la Libye (14,2) et l’Égypte (25,6) illustrent les défis liés à l’instabilité politique et au déficit de droits fondamentaux. En Afrique de l’Ouest, l’absence de la Côte d’Ivoire, du Bénin et du Mali souligne des lacunes en matière de gouvernance et de transparence, malgré des efforts récents.
Le classement met en exergue les disparités en matière de gouvernance sur le continent africain. Il offre une opportunité pour les nations absentes de renforcer leurs institutions afin d’améliorer leur compétitivité globale.
LD