Dakar, la capitale sénégalaise a abrité  une session de renforcement de capacités sur l’exploitation et la maintenance des stations de traitement des boues de vidange à l’initiative d’une douzaine d’experts en eau et assainissement venus de la Côte d’Ivoire, de Djibouti, du Cameroun, du Bénin et du Burkina Faso.

Organisé par l’Association africaine de l’eau et de l’assainissement (AAEA), en collaboration avec l’ONAS, l’atelier prend fin vendredi 20 octobre 2023. La formation est dispensée par des experts sénégalais.

Le vice-président de la commission Assainissement et Environnement de l’Association africaine de l’eau et de l’assainissement (AAEA) a déclaré que « c’est une pertinente initiative d’organiser une telle formation sur l’exploitation et la maintenance des stations de traitement des boues qui constituent une problématique majeure pour nos pays parce que pendant longtemps on n’a pas donné à l’assainissement sa place dans nos politiques de développement ».

Pour Bassirou Sow, conseiller technique du directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS) qui s’exprimait à l’ouverture des travaux de la session, « on assiste de plus en plus à un éveil qui est même forcé par les problématiques du moment.

Aujourd’hui nous savons qu’au delà de la gestion de la problématique de l’environnement, au-delà de l’engagement de nos différents pays à atteindre les ODD (Objectifs de développement durable), l’assainissement est une problématique majeure face au changement climatique », a fait savoir.

Sow a toutefois rassuré que la gestion des eaux usées et des boues de vidange peuvent constituer « une alternative » à la pénurie d’eau.

Poursuivant son allocution, il a relevé que « si aujourd’hui nous ne cherchons pas à valoriser ces eaux usées, ces boues de vidange, nous aurons perdu la bataille car ces eaux usées constituent une alternative face à la pénurie en eau. C’est dire aujourd’hui les possibilités offertes par les eaux usées et boues de vidange pour résorber la pénurie en eaux dans nos pays ».

« Le Sénégal a fait des efforts considérables et très notables même s’il reste encore beaucoup (à) faire en termes d’assainissement mais surtout en termes de gestion des boues de vidange », a ajouté le vice-président de la commission Assainissement et Environnement de l’Association africaine de l’eau et de l’assainissement.

« Nous sommes l’un des pays qui aujourd’hui comptabilise une vingtaine de stations de traitement de boues de vidange », a t -il dit, assurant que le Sénégal expérimente un outil de traitement des boues de vidange en matière première.

VivAfrik

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