Le directeur de la communication, Ousseynou Dieng, plaide pour la mise en place, au Sénégal, d’un réseau chargé de partager et d’échanger les informations liées à la question migratoire. « Nous avons discuté avec les médias et avons retenu la nécessité de la mise en place d’un réseau visant à partager et à échanger l’information relative à la migration, la mise en place d’un groupe de fact-checking, pour vérifier (…) les informations. Et le plus important, c’est la formation des journalistes et animateurs œuvrant dans ce domaine », a-t-il déclaré lors de la clôture d’un forum sur les médias et la migration au Sénégal, une rencontre organisée par l’Unesco dans le cadre du projet « autonomiser les jeunes en Afrique à travers les médias et la communication ».
Il a rappelé que ces assises ont permis de comprendre la nécessité d’inciter l’État à avoir une politique migratoire cohérente. « Nous nous sommes rendu compte, pendant ces deux jours, qu’il y a un autre regard vis-à-vis de la migration. En définitive, il s’agissait de travailler sur quatre axes thématiques, à savoir la gouvernance et la politique migratoire nationale, les risques de désinformation, la représentation du genre, la migration en Afrique et ailleurs’ », a-t-il indiqué.
Il estime qu’il est nécessaire pour les médias de ne plus se focaliser uniquement sur les drames, mais de montrer d’autres aspects liés à la migration, notamment la réussite de certains migrants.
Selon le deuxième rapport 2018 de l’Organisation internationale pour les migrations et de l’Agence nationale de la statistique et de démographie, la migration au Sénégal reste dominée par la Guinée’’, indique un document remis aux journalistes lors du forum de l’Unesco. Les ressortissants guinéens représentent 43 % des immigrés vivant au Sénégal, les Maliens 10 %, les Gambiens 7 %, et les Bissau-Guinéens 6 %, ajoute le même document. Il estime que 57 % des ressortissants de la Gambie, de la Guinée, de la Guinée-Bissau et du Mali vivent à Dakar.
emedia
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