LES PREMIÈRES JOURNÉES DE LA SOCIÉTÉ SÉNÉGALAISE D’ENDOSCOPIE EN GYNÉCOLOGIE SE SONT TENUES AVANT-HIER À PIKINE. UNE OCCASION D’AUSCULTER À LA LOUPE LES MALADIES GYNÉCOLOGIQUES. À CE TITRE, LE VICE-PRÉSIDENT DE LA SOCIÉTÉ SÉNÉGALAISE DE L’ENDOSCOPIE EN GYNÉCOLOGIE OBSTÉTRIQUE, A INFORMÉ QU’AU SÉNÉGAL 14 À 20% DES COUPLES PRÉSENTENT UNE INFERTILITÉ.
Le Congrès sur l’endoscopie en gynécologie obstétrique s’est ouvert ce mardi 5 juillet à l’hôpital de Pikine et se poursuivra jusqu’à ce 06 juillet. Mais auparavant, un pré-atelier s’est tenu pour renforcer la compétence des jeunes gynécologues sur l’endoscopie en gynécologie particulièrement l’hystéroscopie qui est un outil indispensable en gynécologie. Une occasion pour le Dr Abdou Aziz Diouf de faire le diagnostic de plusieurs pathologies, sans pour autant être invasif. D’ailleurs c’est dans ces circonstances qu’il a révélé que « plus de 14 à 20% des couples présentent une infertilité ».
« Plus de 14 à 20% des couples présentent une infertilité »
Il s’est s’empressé de noter que dans la plupart du temps, c’est lorsqu’ils font le diagnostic chez ces femmes qu’ils aboutissent à une demande d’hystéroscopie. Revenant sur l’importance de cette procédure, le Dr Diouf a expliqué que cela est incontournable et tout gynécologue doit pouvoir le faire. Selon lui, « L’hystéroscopie est beaucoup plus utilisé dans le cadre d’une démarche diagnostic de l’infertilité ». D’ailleurs informe le vice-président de la société sénégalaise de l’endoscopie en gynécologie obstétrique, « les pathologies que nous diagnostiquons avec cet outil ceux sont les fibromes, les polypes, les infections, l’accolement entre les deux parois de l’utérus, les cancers de l’endomètre mais aussi les autres pathologies de la cavité endométriale ». Selon lui, « Elle peut se faire au cabinet du gynécologue comme l’échographie, malheureusement elle n’existe pas dans toutes les structures sanitaires ».
Le spécialiste de se désoler que pour le moment « ce n’est pas aussi accessible que l’échographie ». À Dakar et dans certaines régions du Sénégal, c’est accessible comme à Ziguinchor, Ourossogui, Tambacounda dans le privé, Fatick, Touba et Thiès a indiqué le spécialiste. Et selon lui, « la raison est que soit la colonne d’hystéroscopie n’est pas disponible soit les praticiens n’ont pas été formés »,
L’objectif de la Sosegyn est de vulgariser l’endoscopie en gynécologie sur tout le territoire national. Mais pour cela, il faut l’appui du ministère de la santé. L’autre objectif est de former les gynécologues.
Un déficit de Gynécologues noté
Selon le Dr Abdou Aziz Diouf :« Il n’y a pas assez de gynécologues pour le moment. Parce que nous constatons que, dans les structures où la fréquence de l’accouchement est plus élevée, il faut au moins 4 à 5 gynécologues ; mais nous n’avons pas encore atteint ces objectifs ». Il a néanmoins indiqué que la Faculté de médecine est en train de faire son travail en formant des gynécologues et le ministère est en train de recruter. « Nous tendons vers cet objectif-là », a-t-il tout de même rassuré.
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