Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique a indiqué, lundi 13 mai 2014 que le gouvernement du Sénégal prendra des mesures hardies pour stopper la pollution de la Falémé, principal affluent du fleuve Sénégal, qui constitue la frontière naturelle entre le Sénégal et le Mali.
« Aujourd’hui, la Falémé est carrément polluée. (…) les espèces animales comme le poisson ne peuvent pas vivre dans un tel cours d’eau.
Donc, des mesures vont être prises très rapidement pour arrêter cette pollution », a dit Daouda Ngom, lors d’une visite effectuée à Sansamba, une localité du département de Saraya, pour s’enquérir de l’état environnemental de ce cours d’eau.
M. Ngom a déploré », en présence de la gouverneure de la région de Kédougou, Mariama Traoré, la pollution de la Falémé favorisée par les exploitants aurifères de la zone de Saraya ».
Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique qui a fait valoir que la pollution est à un niveau tel qu’il « a atteint la nappe phréatique » a ajouté que « les orpailleurs clandestins ont coupé tous les arbres, pollué l’eau avec l’usage de produits toxiques, comme le cyanure et le mercure ».
Il affirme que « la Falémé est devenue un désastre écologique depuis l’installation d’orpailleurs et de cracheurs, sur tout le long de ce cours d’eau ».
« La Falémé est couverte de produits toxiques et même la couleur de l’eau a complétement changé, ça devient très inquiétant », s’est-il alarmé.
Il a salué le travail que sont en train de mener au plan local et avec les moyens du bord, certains services rattachés à son département, en relation avec les forces de défense et de sécurité, contre toute forme d’activité illicite le long de la Falémé.
VivAfrik