L’infanticide figure parmi les cinq (5) motifs d’incarcération des femmes au Sénégal, soit 22,13 % des causes d’emprisonnement. Ces résultats d’une étude ethnographique sur l’infanticide ont été partagé hier, une occasion pour African population and health research center d’initier un dialogue et aussi de sensibiliser sur ce crime de partager les histoires et perspectives des cas d’infanticide afin de mettre en lumière les complexités entourant ce fléau.

Sur les poursuites judiciaires auxquelles ces 19 victimes d’infanticides 15 ont fait l’objet dont 11 en attente d’un procès.

Dans leurs vies carcérales, les victimes ont témoigné d’un vécu jugé lourd et difficile à porter avec souvent une rupture des liens et sentiments d’abandon par les proches parfois même avec des dépressions.

Toutes ces femmes qui tombent enceintes et qui finissent par commettre l’infanticide sont en majorités non instruites ou sans emploi et à cause de leur précarité économique, les femmes mènent des transactions qui découlent assez souvent sur une grossesse.

L’enquête montre qu’il y a un silence autour des cas de viols qui aboutissent à des grossesses non désirées qui amènent le rejet de la grossesse par le partenaire, l’humiliation, et la violence l’intimidation au sein de la famille pour garder le silence ce sont des facteurs qui expliquent les infanticides.

Maderpost

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