Une partie de l’héritage de Léopold Sédar Senghor doit, en effet, être dispersée aux enchères, ce mardi, à Caen.

Quelque 400 lots de la bibliothèque que le maître possédait à son domicile parisien du square de Tocqueville sont en jeu. L’émoi est grand parmi les amis et admirateurs du chantre de la négritude.

Le bouche à oreille bat son plein.

Les appels se multiplient sur les réseaux sociaux pour demander aux autorités de Dakar d’intervenir. À 97 ans, Henri Senghor, fidèle épigone de son oncle, qui a représenté son pays aux quatre coins de la planète au cours de sa carrière de diplomate, tente de trouver des solutions.

Tout comme le Cercle Richelieu Senghor et Gérard Bosio, proche collaborateur du président poète, qui fait tout son possible pour entretenir la mémoire du défunt.

La valeur totale des lots proposés ce mardi – de 20 à 3000 euros chacun – pourrait-elle atteindre cette somme ? Entre Verson, Dakar et Paris, Léopold Sédar Senghor possédait plusieurs très belles bibliothèques.

Selon Gérard Bosio, le fonds aujourd’hui au cœur de l’actualité « compte beaucoup d’ouvrages rares, reliés par les soins du président et dédicacés par leurs auteurs ».

L’agrégé de grammaire française Senghor était un latiniste distingué, mais aussi un traducteur de poésie anglaise.

À quelques heures des coups de marteau fatidiques, le compte à rebours est lancé pour que ne s’éparpillent pas les trésors de celui qui a marqué à jamais l’histoire de l’Afrique et du dialogue des cultures.

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