Accusé par son père « d’injures, menace de mort et détention d’arme sans autorisation », G. Kâ a comparu devant le tribunal de Louga. Lors de son procès, il a rejeté en bloc ces accusations, affirmant que « ses actions étaient motivées par les violences conjugales que son père infligeait à sa mère », rapporte L’Observateur.
Face au juge, G. Kâ s’est défendu en expliquant que son père cherchait à se venger de lui. « Mon père a porté plainte contre moi car il m’en veut. Je suis gêné de dire qu’il ne se comporte pas en homme responsable.
Il passe tout son temps à frapper ma mère », a dénoncé le mis en cause.
Celui-ci, se disant profondément affecté par la situation familiale, a révélé que sa mère avait dû quitter le domicile conjugal pour se réfugier chez ses parents, ne supportant plus les violences de son mari.
« Ne pouvant plus tolérer son comportement, j’ai décidé de l’affronter pour lui faire comprendre que je ne suis plus un enfant. Je lui ai dit ses quatre vérités, mais je n’ai jamais menacé de le tuer », s’est dédouané G. Kâ.
Au-delà des accusations portées par son père, le sieur Kâ a également été soupçonné de vol de bétail.
Une allégation qu’il a catégoriquement démentie. « Lorsque j’ai été arrêté par la gendarmerie, certaines personnes ont profité de l’occasion pour m’accuser de vol. Pourtant, l’un de mes accusateurs est un ami proche.
En apprenant qu’il avait été victime d’un vol, j’ai quitté Thiès, où je travaillais, pour retourner au village et l’aider dans les recherches. »
Après examen des faits, le tribunal de Louga a estimé que les preuves étaient insuffisantes pour confirmer les accusations portées contre G. Kâ. Il a donc été relaxé au bénéfice du doute, indique le journal.
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