Après l’ouverture du Forum de Doha, le président de la République, Macky Sall, et l’émir du Qatar, Tamim ben Hamad Al Thani, ont eu un tête-à-tête.
Ont-ils parlé du cas Karim Wade qui vit à Doha depuis sa sortie de prison ? Officiellement, non. Car, selon une note à l’intention de la presse, l’essentiel de la fiche d’audience du président de la République a été occupé par des investisseurs qataris, prouvant ainsi l’attractivité du Sénégal pour l’investissement direct étranger.
Pour rappel, le Forum de Doha a été lancé en 2003. Il réunit chaque année des dirigeants étatiques, d’organisations internationales, du secteur privé, de la philanthropie et de la société civile pour promouvoir le dialogue sur des défis critiques auxquels le monde est confronté.
« Construire des futurs communs » est le thème de la 21e édition. Le président Sall va développer le thème ‘’Systèmes économiques inclusifs pour une croissance durable’’.
Durant son intervention, d’après le document, le président Sall a donné les exemples de politiques publiques au Sénégal qui favorisent la croissance et l’inclusion sociale comme le PSE, avec la transformation structurelle de l’économie par des investissements massifs. Il a aussi insisté sur le capital humain, l’équité territoriale et la justice sociale, le PUDC, les bourses de sécurité familiale, la CMU, la Der/FJ, ciblant particulièrement les femmes et les jeunes qui constituent la composante majoritaire de la population.
Pour terminer, il est revenu sur la nécessité, au plan international, d’une gouvernance juste et équitable. En d’autres termes, réformer les règles d’accès au crédit, les critères de notation des agences d’évaluation, les instances décisionnelles comme la BM et le FMI ; lutter contre les pratiques fiscales abusives ; instaurer la justice climatique.
enquete