La situation des maladies cardiovasculaires reste inquiétante. Selon le Pr Abdoul Kane, cardiologue, ces dernières années, le taux de mortalité a été multiplié par 5 ce qui risque d’être au premier plan des causes des décès. Toutefois, il appelle les autorités sanitaires à « augmenter les salles et renforcer la technicité ».

« On pense qu’aujourd’hui ou alors dans les toutes prochaines années, les maladies cardiovasculaires vont arriver au premier plan des causes de mortalité dans un pays comme le Sénégal et ce sera la cas dans la plupart des pays africains », a fait savoir le président de la société sénégalais e de cardiologie, Pr Abdoul Kane, hier lundi, lors Le 6 e congrès de la société sénégalaise de cardiologie (Socecar) marqué par un concept dénommé « cardiotech », autrement dit l’intelligence en cardiologie .

Dans les colonnes de l’Observateur, Pr Kane révèle que sur l’hypertension artérielle qui est l’affection chronique la plus fréquent dans nos pays, un adulte sur trois en est atteint. Et derrière, indique-t-il, il y a d’autres facteurs de risques comme le diabète, la dyslipidémie. Et ceci ; ajoute le cardiologue, fait exploser les autres affections comme les accidents cardiovasculaires cérébraux (AVC), les crises cardiaques.

« Lorsque vous avez un malaise et une mort subite, dans les 90% des cas, non seulement c’est le cœur ; mais c’est une crise cardiaque. Et pour les plus jeunes, ce sont d’autres types de formation cardiaque.

Sur les 10 dernières années, le taux de mortalité a été multiplié par 5 », a annoncé le cardiologue qui précise : « aujourd’hui, nous avons des centaines de procédures de prise en charge de malades atteints de ces affections. Sur le plan de la technologie, nous avons à peu près ce qu’il faut. Je peux dire que le Sénégal a fait des progrès », relate l’Observateur.

En ce sens, le président de la société sénégalais e de cardiologie un appel aux autorités sanitaires surtout concernant « problème d’équité territoriale » de renforcer l’aspect techniques, les équipements, augmenter les salles entres autres. « IL faut aussi des ressources humaines, puisque c’est des axes de haute technicité. Nous sommes à 15 spécialistes qui savent le faire.

Il faut multiplier ce nombre- là par une douzaine, si on veut déjà couvrir Dakar et surtout accompagner les régions pour avancer. Nous devons renforcer l’équité territoriale et insister sur une meilleure organisation du système de soins pour sauver des vies » a laissé entendre le Pr Abdoul Kane.

Maderpost

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