Initié par Boubacar Sèye, président de Horizon sans Frontières, la pétition spécifie sur la plateforme leslignesbougent.org les raisons de vouloir traduire le prédécesseur du président Bassirou Diomaye Faye devant la justice sénégalais

« Contre l’impunité des crimes politiques et économiques commis par le Président Macky Sall, un mandat d’arrêt international doit être émis par les nouvelles autorités du pays afin d’entamer la procédure de son extradition au Sénégal.

Le Sénégal a écrit les pages les plus noires de son histoire politique avec Macky Sall.

Il a passé tout son temps à opprimer, à mépriser et à manquer de respect aux sénégalais qui lui ont tout donné. Ce monsieur a du sang sur les mains et c’est pourquoi Le vaillant peuple Sénégalais attend impatiemment son retour pour faire face à la justice.

!!!Ce sera le plus grand service rendu aux victimes de sa brutalité!!! », lit-on sur le manifeste partagée à travers la toile.

Des milliers d’internautes ont approuvé la pétition qui a rencensé à la date du 21 mai plus de 2700 adhésions et plus de 1600 commentaires.

« Je signe pour toutes les personnes qui ont perdu la vie sous le régime de Macky Sall. ces personnes méritent justice. », a commenté Pape Dame Ka***e.

« Je signe parce que Macky Sall a massacré des gens et a mis des centaines de personnes en prison et j’en faisais partie. », a écrit de son côté Serigne Mourtalla Mb***.

« Je signe parce que poursuivre macky et son régime est la seule et unique raison qui m’a convaincu à voter pour ce nouveau régime ! », a soutenu Ibra diaw Nd***e.

En dépit des incertitudes concernant le résultat de cette pétition, l’initiateur Boubacar Sèye demeure néanmoins optimiste pour traduire l’ancien chef d’Etat sénégalais devant la justice.

« On espère que les gens vont signer la pétition.

Dans tous les cas sur le principe avec les retours que j’ai eus, c’est le moment. Les Sénégalais ont pendant 12 ans confié leur destin à Macky Sall. Il est tout à fait normal que le Président revienne pour faire face et répondre à nos préoccupations », avait-il confié après le lancement de la plainte collective au mois d’avril dernier.

Certains des faits auxquels les signataires font allusion sont visés par la période citée dans la loi d’amnistie adoptée à l’Assemblée nationale au mois de mars 2024.

Ces faits portent essentiellement sur les manifestations politiques ayant secoué le pays entre février 2021 et février 2024.

dakaractu

Part.
Laisser Une Réponse

Exit mobile version