Un an après son vote à l’Assemblée nationale (juin 2021), la loi sur «faits terroristes» au Sénégal risque d’avoir ses premières victimes. Et ce sont les 10 personnes arrêtées à Dakar en marge de la manifestation du 17 juin.

D’après L’Observateur, qui est revenu sur les derniers développements de l’enquête sur ce groupe dénommé «Force Spéciale» poursuivi pour atteinte à la Sûreté de l’État, les nouvelles pistes confirment « la grande opération coordonnée à différents niveaux pour déstabiliser la capitale sénégalaise ».

Ces individus sont éparpillés dans différents commissariats de Dakar où ils subissent des interrogations serrées. Le journal rappelle qu’en matière de terrorisme, la durée de garde à vue est plus longue (pouvant aller jusqu’à 12 jours).

C’est pourquoi les policiers, qui sont sur les traces des cerveaux de la bande, ont encore du temps.

Pour rappel, 27 cocktails Molotov prêts à l’emploi, 20 bouteilles contenant des produits chimiques, 59 bouteilles vides pour la fabrication de cocktails Molotov, 9 fusées fumigènes, 6 masques à gaz, 5 lunettes de protection oculaire, 1 masque de protection de visage, 11 systèmes herses destinés à crever les roues de véhicules d’intervention, 1 matraque électrique, entre autres outils dangereux, ont été retrouvés sur ces personnes arrêtées.

senegalactu

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