Jointe par Leral, la ministre de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire, Zahra iyane Thiam, n’a pas tardé à réagir sur le contenu de la manifestation pacifique, « qui ne l’était que de nom », à l’en croire. Elle n’a pas raté les membres de YAW, encore moins Ousmane Sonko, apparenté à « une météo variable ».

« Je pense qu’il faut se féliciter que la manifestation ait eu lieu et ce qui a été dit a été respecté, cela montre la vitalité de notre démocratie. Maintenant, Yewwi avait indiqué que cette manifestation était pacifique, mais je trouve qu’elle ne l’était que de nom. Durant toute la manifestation, toutes les interventions étaient d’une violence inouïe. Ils ne parlaient que de brûler le pays. Ils ont aussi parlé de personnes qui suçaient le sang des Sénégalais, peut-être qu’ils connaissent eux-mêmes ces personnes. Vraiment, le contenu a été très violent. Nous sommes dans un combat électoral, qui ne doit pas être un combat de biceps, mais de programmes et d’idées », a fait savoir la Ministre de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire, Zahra Iyane Thiam.

Menaces, violences, boycott des élections

A l’en croire, ce langage va-t’en guerre cache des carences inouïes et énormes au sein de l’opposition, qui n’a que la vindicte populaire et des menaces à la bouche.

« Tant que je n’aurai pas ce que je veux, je vais mettre le pays à feu et à sang. C’est irresponsable. Nous considérons, nous de BBY, que nous sommes des citoyens. Autant nous nous sommes battus en 2009, 2010 et 2011 pour nos acquis démocratiques, autant nous nous battons aujourd’hui, avec plus de sérénité, de courage pour encore les consolider. En fait, le fond du problème, Yewwi Askan Wi ne voulait pas aller aux élections, ils n’étaient pas préparés. Pour preuve, cette liste de départ qui a été confectionnée d’une manière incompréhensible. J’en veux pour preuve aussi cette liste truffée d’erreurs sur la liste nationale. Ensuite, vous voulez justifier vos erreurs en accusant la Justice, les magistrats », relève-t-elle.

Pour la responsable de BBY, son camp est assez mature pour ne suivre personne. « Nous sommes conscients de nos responsabilités. Nous sommes conscients que ce pays, nous le partageons avec l’ensemble des Sénégalais et des Sénégalaises. Nous avons des responsabilités morales d’exécuter les politiques publiques pour solutionner les sollicitations des populations. Cela va de la santé à l’éducation, en passant par les questions sociales et autres.

Maintenant, dans un cadre purement politique, BBY est dans une dynamique de se préparer pour les échéances prochaines. Nous donnons aux Sénégalais un programme bien pensé et fiable, afin de donner la majorité au Président Macky Sall pour qu’il puisse continuer toutes ses réalisations que nous voyons depuis qu’il est à la tête du pays », énumère Madame le ministre.

Pour boucler la boucle, elle termine en laminant Ousmane Sonko en ces termes : « on ne peut donner ni foi ni crédit aux propos d’Ousmane Sonko. Il était assis à côté des personnes qu’il disait qu’on devait fusiller. Aujourd’hui, ces personnes sont les gentilles. Une personnalité à météo variable ne peut vraiment nous conditionner sur ce que nous devons faire ou pas ».

Part.
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