Juriste au début, devenu journaliste, Madiambal Diagne a présenté son premier roman :  »Le Diner à la maison Blanche attendra ». Il a procédé à sa présentation hier en présence de ses confrères et de dignitaires de l’ancien régime. D’ailleurs, c’est l’ancienne ministre, sous le régime de Macky Sall, qui a procédé à la présentation du bouquin.

« L’immigration irrégulière est ce fléau que Madiambal raconte tout le long de ce livre », dira, d’emblée la présentatrice qui plaide une fin politique de ce phénomène : « L’immigration doit avoir une fin politique. Elle a un physique déjà une fin. Il faut, par la politique, savoir et mettre en œuvre des solutions».

Cependant, précise-t-elle, « en tant qu’ancien ministre des Affaires étrangères, je ne dirai pas que c’est facile parce qu’on a essayé toutes sortes de choses.

Mais, le fait de partir, de voyager est naturel, l’homme veut toujours partir, s’aventurer, savoir ce qui se passe après lui. Dire que nous allons arrêter l’immigration irrégulière c’est prendre ses rêves pour des réalités.

Mais pouvons nous mettre quelques gardes fous et nous les avons mis».

«Ils sont la plupart du temps répressifs», explique l’ancien ministre des Affaires étrangères. Et, constate Me Aïssata Tall Sall, « ça ne règle pas toujours le problème. Donc, la solution répressive n’est pas la seule et unique solution. Il y a la solution de la dissuasion.

Quand les gens partent parce qu’ils sont persécutés, on le comprend.

Quand ils partent parce que les conditions économiques les poussent à partir, on comprend mais quand les gens partent alors qu’ils ont une bonne situation économique, il y a un gros point d’interrogation qu’il faut poser».

sentv

Part.
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