Recalé au deuxième tour par le Conseil constitutionnel en raison de problèmes de parrainage, l’avocat Me El Hadji Diouf a tenu une conférence de presse cet après-midi pour partager ses réflexions sur le processus électoral, l’actualité politique, la campagne électorale, et d’autres sujets brûlants.

D’emblée, l’avocat a soulevé des questions cruciales, critiquant ouvertement le mode d’organisation du processus et mettant en garde contre la légitimité du futur président élu.

Me El Hadji Diouf a commencé par critiquer le processus électoral, en mettant en lumière certaines lacunes dans l’organisation.

Il a particulièrement dénoncé les caractéristiques des fiches distribuées, soulignant des failles dans la manière dont les documents étaient conçus. Selon lui, ces défauts ont joué un rôle dans la non-validation de son dossier de parrainage, créant ainsi un doute sur l’équité du processus.

L’avocat a abordé le sujet délicat de la non-validation de son dossier de parrainage avec une franche détermination.

Il a décrié les obstacles auxquels il a été confronté et a soulevé des questions sur la transparence du processus de validation. Me El Hadji Diouf a déclaré que, malgré la légalité du processus électoral, le prochain président ne serait pas légitime: »

Je vous assure et c’est moi qui le dit le futur president qui sera élu après ce scrutin sera légale car issue d’un processus légal mais il sera illégitime » a t-il déclaré soulignant ainsi son scepticisme quant à la crédibilité du scrutin.

L’avocat a lancé un avertissement , affirmant que le futur président élu après le scrutin pourrait être légal sur le plan formel mais demeurerait illégitime aux yeux de certains.

Cette déclaration soulève des questions cruciales sur la confiance du public dans le processus électoral et les implications potentielles sur la stabilité politique du pays.

Me El Hadji Diouf a rappelé avec fierté qu’il avait été la première personnalité politique à déclarer publiquement « Macky mon ami, tu ne feras pas un troisième mandat ».

Il a également exprimé son mécontentement envers certains membres de sa coalition, les accusant de ne pas reconnaître à sa juste valeur son rôle précurseur, attribuant cela à de la jalousie.

leral

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