En prélude au Forum de l’emploi prévu les 16 et17 janvier prochains, le Meds a organisé hier un atelier training pour armer les jeunes dans les techniques de recherche d’emploi, afin de pouvoir rencontrer de potentiels recruteurs.
Comment décrocher son premier job ? Pour les jeunes, l’accès à l’emploi reste une préoccupation majeure dans le pays. Le nombre de demandeurs est fortement supérieur à l’offre disponible. Mais pour mieux les orienter, le Mouvement des entreprises du Sénégal (Meds) a organisé hier un atelier training en vue de préparer le Forum du 1er emploi-édition 2024, qui va se tenir les 16 et 17 janvier.
Cet atelier vise à permettre aux jeunes d’acquérir certaines connaissances indispensables dans les techniques de recherche d’emploi, avant de faire face aux potentiels recruteurs.
«L’atelier training permet de mieux outiller les jeunes diplômés en quête d’une première expérience professionnelle en les initiant aux techniques de rédaction de Cv, de rédaction de lettre de motivation, de comment gérer le stress, réussir un entretien d’embauche et avoir confiance en soi», exposent les termes de référence de la rencontre. «Je suis offreur de service et non quémandeur d’un emploi.
En gros, cet atelier les initie à l’employabilité et à être fin prêts le jour-J», explique Mbagnick Diop.
D’après le président du Meds, cette rencontre-training du Forum du 1er emploi est «comme celles qui l’ont précédée, un moment de générosité et de solidarité nationale. Cette rencontre est devenue l’événement phare, le plus grand rassemblement de jeunes diplômés de notre pays, en quête d’un premier emploi quelle que soit la forme, stage, Cdd, Cdi ou l’auto-entreprenariat, et cela depuis 23 longues années».
Le président du Meds trouve aussi que «l’atelier-training préparatoire du Forum du 1er emploi est un concept important pour le Mds et pour la jeunesse sénégalaise diplômée et aussi pour les ouvriers spécialisés». Il se base sur la réalité du marché. «Il n’est pas aisé aujourd’hui de trouver un emploi, surtout dans le contexte où la demande est largement supérieure à l’offre.
La jeunesse est un grenier de créativité et un îlot de ressources humaines. Il faut agir pour lui faire bénéficier de recrutement dans les services privés comme publics, et à disposer de financements pour les projets novateurs», assure M. Diop.
Pour lui, c’est une manière d’apporter sa contribution dans la recherche de solutions au problème préoccupant du chômage.
«Malgré les efforts consentis par le gouvernement avec la mise en œuvre du Pse, du Pap 1, du Pap 2, et aujourd’hui du Pap 3 et d’autres programmes et projets, le niveau du chômage demeure élevé. Pour y faire face, il faut faire preuve d’imagination et de courage, et être armé d’un puissant esprit de créativité», poursuit le Président du Mds.
Aujourd’hui, il faudra identifier et repérer toutes les niches d’emplois.
Et il y en a dans des secteurs nouveaux comme le numérique ou autres. «Nous devons opérer les ruptures utiles à tous les niveaux, repenser notre environnement économique, reformater notre système de formation. Il faut adapter les filières, le contenu des enseignements et les curricula pour offrir à nos diplômés le maximum de chances d’accéder à une activité professionnelle.
Ce qui m’amène à me féliciter tout de même du partenariat public/privé magnifié par le projet formation-école-entreprise, financé à hauteur de plusieurs milliards par l’Etat du Sénégal», note Mbagnick Diop.
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