Ancien président du Groupe parlementaire Bby, Mous­tapha Diakhaté conforte son ancien collègue, Alioune Souaré. Puisque, dans une note parvenue hier au journal Le Quotidien, Diakhaté juge illégal le décret du Président Bassirou Diomaye Faye convoquant les députés en session extraordinaire.

Et il trouve les mots pour argumenter à ce propos : «Le Bureau de l’Assemblée nationale doit retourner au président de la République son illégal décret. Le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, qui s’appuie sur l’article 63 de la Constitution, interdit au président de la République de fixer la date d’ouverture de sessions parlementaires comme bon lui semble.»

L’ancien patron du Groupe Bby à l’Assemblée demeure plus convaincu de ce qu’il constate qu’il fait remarquer : «(…) A l’exception de la date d’ouverture de la première session de l’Assemblée nationale nouvellement élue, qui est fixée par le président de la République, les autres dates d’ouverture de sessions ordinaires ou extraordinaires sont de la compétence exclusive du Bureau de l’Assemblée nationale.

Le Bureau de l’Assemblée nationale, face à la forfaiture du président de la République et de son Premier ministre, doit résister à l’hubris de l’Exécutif et mettre fin à cet énième fait du prince.»

Suffisant alors, pour Diakhaté, pour que la Représentation nationale déclare «irrecevable» la convocation de la session extraordinaire du 29 août 2024 par le chef de l’Exécutif.

lequotidien

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