Le moustique tigre poursuit sa progression fulgurante en France. Il est désormais présent dans 67 départements. Depuis son arrivée en provenance d’Asie en 2004, ce moustique ne cesse, chaque année, de s’implanter dans le territoire français. Cet insecte, vecteur potentiel des virus de la dengue, du chikungunya et Zika inquiète. Santé sur le Net fait le point sur la situation.

La progression du moustique tigre en France
Le moustique tigre, Aedes albopictus, est un vecteur potentiel de virus transmissibles à l’Homme tels que les virus de la dengue et du chikungunya ou le virus Zika. Mais ce risque de transmission est aujourd’hui très faible. En effet, en 10 ans, 82 personnes ont été piquées en France par un moustique tigre porteur des virus de la dengue, Zika ou du chikungunya. Il faut que le moustique pique une personne malade quelques jours avant.

À savoir ! La transmission de la maladie vers l’Homme se fait lorsqu’un moustique tigre est porteur du virus (lorsqu’il a piqué une personne infectée, souvent située hors de la France métropolitaine) et qu’il pique une personne saine.

Originaire des forêts d’Asie du Sud-Est, le moustique tigre a colonisé les zones tempérées depuis 40 ans. Signalé pour la première fois en 2004 à Menton, il est désormais établi dans 67 départements. Sa progression depuis 2004 en France métropolitaine montre qu’il remonte depuis les Alpes-Maritimes en direction du Nord d’année en année. Si des modèles mathématiques avait prévu son expansion, les scientifiques ont été surpris par sa rapidité.

“Une fois installé dans une commune ou un département, il est pratiquement impossible de se débarrasser du moustique tigre” précisent les autorités sanitaires. Elles mènent pourtant toutes des opérations de lutte contre cet insecte.

Les précautions à prendre
A l’échelle nationale, divers organismes spécialisés œuvrent à la lutte contre le moustique tigre : ce sont les “opérateurs publics de démoustication” ou OPD. Plusieurs types de pièges existent mais ils ne sont pas toujours suffisamment efficaces. Les scientifiques cherchent donc à les améliorer en étudiant le comportement des moustiques. Une stratégie à grande échelle est d’organiser un lâché de millions d’insectes mâles stérilisés aux rayons X. En s’accouplant aux femelles sauvages, les œufs n’éclosent pas. Cette méthode a été utilisée à La Réunion et a conduit à la réduction de moitié de la population de moustiques.

A l’échelle individuelle, plusieurs réflexes peuvent faire reculer la prolifération du moustique et/ou prévenir la survenue d’une éventuelle épidémie.

Il est conseillé de :

Supprimer les eaux stagnantes autour de chez soi (pot de fleur, eaux croupies, marécages, etc…) qui constituent des zones de nidification pour le moustique ;
Changer régulièrement l’eau des plantes et des fleurs ;
Dans la mesure du possible, recouvrir d’une moustiquaire les lieux humides impossibles à vider et vérifier le bon écoulement des gouttières, caniveaux et drainage ;
Traiter l’eau des piscines ;
Se protéger des piqûres de moustiques dans les zones endémiques et se protéger des piqures lors du retour en France ;
Signaler aux autorités compétentes la présence de moustique tigre (portail de signalement de l’ANSES).

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