Le Mouvement des Sans Emplois du Sénégal(MOSEM) a enregistré plus de 200 candidats à l’émigration clandestine. La révélation a été faite par les responsables de l’association, lors d’un point de presse tenu ce week-end à Thiès.

Selon le président du mouvement Massamba Seck, beaucoup d’entre eux ont péri dans des circonstances effroyables, certains en mer, d’autres dans le désert du Sahara, là où d’autres ont été purement et simplement refoulés. Rares, à l’en croire, sont ceux qui ont pu atteindre leur destination finale mais malheureusement, la plupart vivent dans une précarité qui frise la situation laissée au pays.

A cette douloureuse question de l’émigration clandestine s’ajoutent pour lui les questions permanentes d’insécurité, marquées par des accidents et des agressions qui se comptent à la pelle.

«C’est parce que cette jeunesse est victime de l’échec des politiques d’emplois de leurs élites politiques. Et c’est la raison fondamentale pour laquelle les jeunes sont absorbés par cette envie d’aller tenter leur chance ailleurs et malheureusement, ils meurent en route, dans la clandestinité, au grand mépris des gouvernants», a-t-il dit.

Il est d’avis qu’en définitive, la solution durable pour les jeunes « est le travail.

Pour réussir ensemble et prendre leur avenir en main», ils doivent «oser inventer cet avenir», sur le socle de la promotion du «patriotisme et de la citoyenneté».

Massamba Seck pense que le nouveau contexte politique, né de la dernière alternance et marqué par le renouvellement de la classe politique, constitue une opportunité pour faire renaître l’espoir.

C’est au regard de cette nouvelle donne que le mouvement a annoncé, ce week-end à Thiès, sa volonté de se prescrire désormais le devoir de ne plus laisser le monopole des idées, des initiatives et de la créativité aux seuls dirigeants.

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