«Un compromis pour éviter l’imbroglio !». C’est à cela que l’expert électoral, Ndiaga Sylla appelle les candidats retenus et certaines forces vives qui ont refusé de ne pas répondre à l’appel au dialogue du chef de l’Etat.
Ndiaga Sylla a mis un peu d’eau dans son vin dans son combat pour la tenue de l’élection présidentielle avant le 2 avril. Dans un post publié hier, l’expert électoral a invité les candidats et toutes les forces vives à refuser la confrontation et d’accepter le compromis du dialogue national qui préconise la tenue du scrutin le 2 juin 2024.
«Un compromis pour éviter l’imbroglio !».
C’est à cela que l’expert électoral, Ndiaga Sylla appelle les candidats retenus et certaines forces vives qui ont refusé de ne pas répondre à l’appel au dialogue du chef de l’Etat. L’expert électoral qui jusque-là était farouchement opposé à la tenue de l’élection après l’expiration du mandat du président de la République, le 2 avril prochain, semble trouver la proposition du 2 juin raisonnable.
Car, selon lui, face à l’attitude de Macky Sall qui, dit-il, cherche la confrontation, la meilleure réponse consiste à trouver un compromis pour la poursuite du processus électoral et la tenue du scrutin entre les dimanches 5 mai et 2 juin 2024.
Il estime que cela pourrait être une solution pour tirer le Sénégal de l’imbroglio dans lequel «le Président veut installer le pays pour atteindre son objectif de rebattre les cartes ou de perturber le processus démocratique».
C’est pourquoi l’expert électoral a invité les candidats et toutes les forces vives à refuser la confrontation.
Pour lui, le Président Macky Sall a fini de dévoiler son dernier jeu : diversion, amnistie, décrispation, division. «Face à l’adversaire désemparé, il serait judicieux d’étudier les stratégies de contournement. L’ancrage du Sénégal à l’État de droit, aux principes et valeurs démocratiques, est mis à rude épreuve.
L’attachement à la paix, la stabilité et la cohésion nationale doit interpeller tous les patriotes», a-t-il invité la frange de la société civile et de la classe opposée à tout dialogue.
A noter que le dialogue national qui poursuivait hier ses travaux, après son ouverture lundi, a proposé la date du 2 juin 2024 pour la tenue de l’élection présidentielle.
Lors d’un entretien accordé à une partie de la presse nationale, Macky Sall avait laissé entendre qu’il fixerait la date de l’élection présidentielle à la suite de ce dialogue.
Parallèlement à l’ouverture du dialogue, 17 des 19 candidats retenus à l’élection présidentielle qui avaient refusé de s’asseoir à la table du dialogue de Macky Sall avaient déposé une requête devant le Conseil constitutionnel pour constater «la carence du chef de l’Etat» et amener la juridiction constitutionnelle à fixer la date de l’élection présidentielle.
Pendant que le Sénégal reste suspendu à la décision de Macky Sall pour fixer la date de l’élection présidentielle, le FC25, le front regroupant 16 des 19 candidats à l’élection présidentielle, attend de sa part du Conseil constitutionnel une date pour la tenue de l’élection présidentielle. C’est la chasse à «une date».
seneplus
Un commentaire
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