La polémique autour du licenciement de 156 agents du ministère de la Santé et de l’Action Sociale (MSAS) prend de l’ampleur. Alors qu’un communiqué du ministère de la Santé et de l’Action sociale, daté du 28 février 2025, annonçait la notification de licenciement des agents concernés, le président de l’Association Sénégalaise pour le Suivi et l’Assistance aux Malades Mentaux (ASSAMM), Ansoumana Dione, a rapidement réagi en publiant un démenti formel.
Dans un communiqué, Ansoumana Dione a catégoriquement rejeté les informations diffusées par le ministère. Selon lui, les allégations de licenciement sont « totalement fausses ». Il a précisé qu’en sa qualité de Conseiller à la Direction Générale de l’Action Sociale, il n’a reçu aucune notification de licenciement et n’a vu aucun agent concerné par cette mesure.
Monsieur Dione qualifie cette communication du MSAS de « mensonge d’État », soulignant qu’il s’agit d’une fausse information destinée à tromper le public.
Dans sa réaction, Ansoumana Dione a également mis en cause le Directeur Général de l’Action Sociale, Boucar Diouf. Qu’il désigne comme étant au cœur de cette affaire.
Il estime que ces autorités « n’ont aucun pouvoir légal » pour mettre fin aux contrats des 156 agents et que leur absence de notification officielle montre leur incapacité à mener à bien cette action.
Le président de l’ASSAMM remet en question les démarches administratives du MSAS.
Pour lui, il ne s’agit pas d’une mesure légale mais d’une tentative de manipulation. « Ils n’osent même pas notifier à ces agents une quelconque attestation de fin de contrat », a-t-il conclu dans sa lettre, rejetant toute responsabilité sur les responsables gouvernementaux.
pressafrik